Un homme de 41 ans, originaire de Sedan, a comparu mardi 23 septembre 2025 devant le tribunal de Charleville-Mézières, dans les Ardennes. Les faits remontent à la nuit du 19 septembre, lorsqu’une voisine a alerté les forces de l’ordre. Les policiers ont découvert une femme présentant des traces de coups : elle a dénoncé les violences de son compagnon, qualifiables de violences conjugales.
Les recherches ont mené les enquêteurs à retrouver l’homme caché nu sous un lit, présentant une plaie à la main. L’interpellation a rapidement dégénéré : insultes, coups de pied et menaces ont précédé un geste plus grave, lorsqu’il a mordu un policier. Le fonctionnaire a eu deux jours d’ITT, tout comme la victime, qui a également été examinée par un médecin.
L’alcool au cœur d’une spirale de récidives
À l’audience, le prévenu a tenté de minimiser les faits et a évoqué des pratiques sexuelles « trash » pour expliquer les ecchymoses relevées chez son ex-compagne. Celle-ci, en revanche, a décrit un homme violent, en particulier lorsqu’il est alcoolisé. Déjà plusieurs fois condamné depuis le début de l’année, il a reconnu avoir des problèmes d’alcool.
Il a déclaré vouloir quitter Sedan pour « ne plus boire », mais le procureur a estimé que son comportement réclamait une réponse pénale ferme. Le tribunal l’a condamné à 15 mois de prison ferme, avec maintien en détention, sanction qui s’inscrit dans un parcours judiciaire marqué par la rébellion et la récidive.
