Collision mortelle à DC : questions sur le crash aérien de 2025

par Olivier
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Collision mortelle à DC : questions sur le crash aérien de 2025
États-Unis

Les plus grandes questions sur le crash aérien de DC de 2025

Les États-Unis sont officiellement en deuil après la collision entre le vol 5342 d’American Airlines et un hélicoptère UH-60 Blackhawk au-dessus de la rivière Potomac à Washington, D.C. Cet accident tragique s’est produit vers 20h47 le 29 janvier 2025 alors que l’avion commercial était en approche pour atterrir à l’aéroport national Ronald Reagan (DCA). Il s’agit de la première grande collision aérienne commerciale aux États-Unis depuis 2009 et de l’accident d’avion le plus mortel depuis 2001. Au total, 67 personnes ont perdu la vie, toutes les personnes à bord des deux aéronefs, avec 40 corps récupérés jusqu’à présent. Les enquêtes sont à peine commencées et de nombreuses questions demeurent.

U.S. Capitol building at sunset

Pour comprendre les faits de cet événement, en évitant les spéculations et les rumeurs, le vol 5342 a décollé de Wichita, Kansas, à 18h39, direction Washington, D.C. Ce planeur Bombardier CRJ-701, d’une capacité relativement petite, était presque plein. À l’approche de DCA, vers 20h42, le contrôle aérien a redirigé l’avion de la piste 1 vers la piste 33, un procédé standard.

Simultanément, un hélicoptère Blackhawk menait des entraînements militaires dans la région. Comme tant les hélicoptères civils que militaires relèvent de l’Administration fédérale de l’aviation (FAA), le contrôle aérien de DCA a tenté de rediriger l’hélicoptère (appelé PAT 2-5) pour éviter la collision avec le vol 5342. Cependant, le Blackhawk ne s’est pas dévié — au contraire, il a même augmenté son altitude au-dessus des 200 pieds réglementaires, ce qui a conduit à la collision enflammée entre les deux appareils.

Pourquoi l’hélicoptère n’a-t-il pas respecté les avertissements du contrôle aérien?

Emergency responders investigating crash site

Une question essentielle dans cette tragédie est de savoir pourquoi l’hélicoptère n’a pas suivi les avertissements du contrôle aérien. Les enregistrements audio indiquent qu’il y avait une communication entre le contrôle aérien à l’aéroport Ronald Reagan et le Blackhawk, même 30 secondes avant l’accident. Les échanges montrent que le contrôle a demandé au Blackhawk s’il voyait le CRJ et ordonna qu’il passe derrière celui-ci.

À ce moment-là, le Blackhawk a répondu qu’il avait l’avion en visuel et qu’il demandait une séparation visuelle. Cela implique que le pilote du Blackhawk ne devait pas voir clairement l’emplacement de Flight 5342. Ce scénario a été confirmé par plusieurs experts, qui ont souligné que la visibilité nocturne peut s’avérer extrêmement difficile. De plus, certains remettent en question la nécessité de réaliser l’entraînement militaire si près de la zone d’atterrissage.

Pourquoi l’hélicoptère était-il au-dessus de son altitude réglementaire?

Emergency helicopter flying above crash

Il a été noté que le Blackhawk a monté son altitude au-delà des 200 pieds réglementaires avant de percuter le vol 5342 d’American Airlines. Selon les reportages, l’itinéraire des deux aéronefs a rendu la collision très improbable. Le vol 5342 avait dérivé de son itinéraire principal, tandis que le Blackhawk faisait quelques zigzags au-dessus du Potomac avant de s’engager directement dans la trajectoire du vol 5342. Il est donc logique de s’interroger sur les raisons de cet envol dangereux.

Les analyses des cartes et des données radar montrent que l’hélicoptère était à 300 pieds au moment de l’accident, soit 100 pieds au-dessus des limites établies. Les chiffres varient également selon certaines sources, mais la question persiste : pourquoi l’hélicoptère était-il à une altitude trop élevée?

Y avait-il des problèmes de contrôle aérien?

Air traffic control tower at Ronald Reagan Washington National Airport

Au-delà des questions sur la collision elle-même, il est légitime de se demander si des problèmes ont pu affecter le contrôle aérien ce soir-là. Des préoccupations avaient été exprimées par des sénateurs sur la surcharge de vols à DCA, qui était déjà connue pour être l’une des pistes les plus fréquentées du pays. Les créneaux d’équipage dans la tour de contrôle ce soir-là n’étaient pas normaux, avec une diminution de 9% des effectifs dans tout le pays depuis 2011.

Des experts indiquent également qu’il n’y avait qu’un contrôleur aérien en service au moment de l’accident plutôt que deux, ce qui peut avoir compliqué la gestion des situations de visibilité nocturne et l’augmentation de la complexité des opérations.

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