En août 2022, Abdul Qayyem Ahmadzai, un réfugié afghan installé en France depuis 2016 et employé chez Stellantis à Mulhouse, a été tué devant un immeuble à Colmar. Marié et père de quatre enfants, sa mort a engendré une vive émotion au sein de la communauté locale, alors qu’il avait été impliqué dans un incident tragique.
Deux jeunes majeurs ont récemment comparu devant la cour d’assises de Colmar pour répondre de ce meurtre. Leurs peines ont été prononcées conformément aux réquisitions de l’avocat général Jean Richert : 25 ans de prison pour le tireur, âgé de 17 ans au moment des faits, et 20 ans pour son coaccusé, un jeune homme de 18 ans qui avait manipulé l’arme avant de la remettre au tireur. Il est à noter que l’excuse de minorité du plus jeune a été écartée par la juridiction.
En outre, deux amis des accusés, âgés de 20 et 21 ans lors des faits, ont été condamnés à dix ans de réclusion criminelle chacun pour complicité d’assassinat et violences en réunion, un jugement qui est supérieur aux réquisitions initiales. Tous les accusés se trouvent en état de récidive légale.
Les événements tragiques se sont déroulés le 14 août 2022, lorsqu’un groupe d’Afghans, importunés par le bruit d’un scooter, a demandé à quelques jeunes de s’éloigner. Ces derniers sont revenus armés et ont ouvert le feu après une altercation, touchant mortellement Abdul Qayyem Ahmadzai au thorax. Ce fait divers soulève des questions sur la violence et la sécurité dans la société actuelle.