Condamnation Record pour Meurtre Sordide en Aveyron

par Olivier
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Condamnation Record pour Meurtre Sordide en Aveyron
France

Un pizzaïolo de 58 ans a été condamné ce vendredi à trente ans de prison par la cour d’assises de l’Aveyron pour un meurtre d’une exceptionnelle brutalité. L’homme avait séquestré, tué, puis découpé le corps d’un marginal de 60 ans, une de ses connaissances vivant isolée dans les bois de Brasc, dans le sud du département. La peine de trente ans est assortie d’une période de sûreté de vingt ans, conformément aux réquisitions du parquet.

Dans ce même dossier, un deuxième accusé, âgé de 27 ans, a écopé de treize ans d’emprisonnement, légèrement inférieur aux quinze années requises par l’avocat général. La compagne du pizzaïolo, âgée de 45 ans, a quant à elle été condamnée à six ans de prison, alors que l’accusation demandait huit ans.

Le mobile et le déroulement des faits

Le procès, qualifié d’« exceptionnel » par l’avocat général, a débuté lundi. Celui-ci a insisté sur « l’absence sidérante de conscience morale » des trois accusés et sur « l’atteinte portée à la société » dans une région habituellement paisible. Les événements remontent à fin janvier 2023, lorsque le pizzaïolo, qui venait de lancer avec sa compagne un camion de restauration ambulante sans grand succès, s’est rendu chez Georges Meichler, surnommé « Diego ».

La victime, un homme isolé, cultivait du cannabis dans sa modeste habitation dépourvue d’eau et d’électricité. Le pizzaïolo, persuadé que « Diego » vendait sa récolte et disposait donc d’argent, s’était rendu sur place dans l’intention de dérober à la fois la drogue et de l’argent.

Un crime d’une extrême cruauté

À la barre, le pizzaïolo a expliqué avoir supposé que la victime faisait du trafic. Accompagné de son complice, il a bâillonné, ligoté et frappé « Diego », qui est décédé des violences subies. Dans les jours qui ont suivi, le corps a été découpé en plusieurs morceaux dont certains ont été cuits, avant d’être brûlés dans le poêle à bois de la victime ainsi que dans son jardin.

Les restes, fortement calcinés, ont été partiellement retrouvés, notamment des fragments de dents, qui ont permis l’identification formelle de la victime. La complicité de la compagne du pizzaïolo et du second accusé dans ces actes de découpage et de destruction du corps a été retenue par l’accusation.

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