Couple condamné à Auxerre pour décapitation cruelle de leur chienne

par Olivier
0 commentaire
A+A-
Reset
Couple condamné à Auxerre pour décapitation cruelle de leur chienne
France

Une affaire de cruauté envers les animaux à Auxerre

Le procès qui s’est tenu à Auxerre a révélé des actes d’une cruauté extrême. Un couple a été condamné, avec des peines de prison de 18 mois pour l’homme et de deux ans pour la femme, après avoir décapité leur chienne à l’aide d’une tronçonneuse en mai dernier. La décision de justice a été prononcée en conformité avec les requêtes du ministère public, qui a insisté sur le fait que le couple n’avait montré aucun remords face à leurs actes.

Contexte des événements tragiques

Le 2 mai 2024, une intervention des gendarmes dans leur domicile de Levis, dans l’Yonne, a révélé un tableau macabre. Les forces de l’ordre étaient initialement appelées pour des violences conjugales liées à l’alcool, et ont trouvé la chienne, un dogue argentin, poignardée à plusieurs reprises et décapitée. La femme, âgée de 31 ans et ayant des antécédents de troubles mentaux, est accusée d’avoir poignardé l’animal, tandis que son compagnon, âgé de 38 ans et en traitement pour alcoolisme, aurait utilisé la tronçonneuse pour la décapiter.

Couple condamné pour cruauté envers les animaux

Le couple envisageait de créer un élevage et possédait plusieurs chiens et chats. Ceux-ci vivaient enfermés dans leur appartement d’environ 80 m² et étaient souvent attachés lorsqu’ils sortaient. Lors de son témoignage, la femme a expliqué qu’elle avait réagi sous le choc après avoir découvert le chat de son compagnon mort, prétendument tué par la chienne, ce qui les a poussés à consommer de l’alcool de manière excessive.

Des motifs tragiques et des actes brutaux

Après avoir consommé un important volume d’alcool, la femme a affirmé avoir donné un coup de couteau à la chienne, tandis que l’homme justifiait son acte de décapitation par la volonté d’achever une créature qu’il considérait dangereuse. Selon le couple, ils avaient tenté d’euthanasier l’animal par des voies légales mais avaient été informés que cette intervention ne pourrait avoir lieu avant deux semaines. C’est alors qu’ils ont décidé de procéder à la décapitation, ce qu’ils considéraient comme une solution de dernier recours.

Réactions et conséquences judiciaires

La brutalité de l’acte a suscité un choc collectif. L’avocate de la Fondation Brigitte Bardot, représentant l’une des parties civiles, a souligné que le supplice de l’animal avait duré vingt minutes. Cette affaire a été qualifiée de « barbarie » et d’acte de cruauté sans précédent en France. Les défenseurs des accusés ont tenté de plaider en faveur de leur état d’ébriété, mais leurs arguments n’ont pas convaincu le tribunal, qui a condamné le couple en mettant l’accent sur la gravité de leurs actes.

Suggestions d'Articles

Laisser un Commentaire