Dans la nuit du 20 au 21 mai à Augé, près de Niort dans les Deux-Sèvres, Gabriel, âgé de 33 ans, est décédé après avoir été atteint par deux balles tirées par un gendarme lors d’une intervention liée à un tapage nocturne. Selon les autorités, le gendarme se serait senti menacé par Gabriel qui brandissait une matraque télescopique. Cependant, la mère de la victime conteste cette version des faits et a déposé plainte afin de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ce drame.
Les éléments préliminaires de l’enquête, communiqués par la procureure, indiquent que trois gendarmes, dont un élève officier stagiaire, intervenaient sur un tapage nocturne provoqué par une musique extrêmement forte émanant d’un garage. Lors de l’approche, un militaire expérimenté, avec 13 ans de service, s’est retrouvé face à Gabriel qui a commencé à crier et à marcher vers lui de manière menaçante, tenant au-dessus de sa tête un objet identifié comme une matraque télescopique. Acculé dans un coin de la propriété, le gendarme a alors tiré à deux reprises, après plusieurs injonctions, atteignant Gabriel au flanc droit.
La mère de Gabriel exprime son incompréhension face à cette interprétation des faits et affirme ne pas reconnaître son fils dans ce comportement : « Il n’était pas un garçon violent. On n’arrive vraiment pas à comprendre ça ». Elle demande que l’enquête aboutisse à un procès pour les trois militaires impliqués dans l’affaire. Selon elle, un tel procès serait une étape essentielle pour obtenir justice, réparer et reconstruire, ajoutant que personne ne devrait mourir pour un tapage nocturne.
À lire aussi
-
20minutes.fr -
20minutes.fr -
20minutes.fr