L’implication de Monique Olivier dans la disparition de Lydie Logé
Monique Olivier a récemment reconnu son implication dans la disparition de Lydie Logé, une mère disparue le 18 décembre 1993 dans le village de Saint-Christophe-le-Jajolet, dans l’Orne. Son ex-époux, Michel Fourniret, décédé en mai 2021, est suspecté d’avoir tué Lydie. Malheureusement, le corps de cette dernière n’a jamais été retrouvé, laissant place à un mystère persistant qui a conduit à des réouvertures d’enquête au fil des années.
Les nouvelles investigations, relancées en 2018, ont permis de nouvelles pistes basées sur l’analyse ADN d’éléments trouvés dans la camionnette de Fourniret. En décembre 2020, Michel Fourniret a été mis en examen pour « enlèvement et séquestration », tandis que Monique Olivier a été mise en examen en janvier 2021 pour « complicité d’enlèvement ». Cette démarche judiciaire a été suivie d’une reconstitution au domicile de Lydie Logé, où Monique Olivier a été amenée à raviver ses souvenirs.
Francis Eustache, enseignant-chercheur en neuropsychologie, explique que malgré le passage du temps, certains souvenirs peuvent perdurer, en particulier ceux liés à des événements tragiques. Le lieu où s’est déroulé ce drame est également essentiel pour la mémoire. Olivier, à 76 ans, participe donc à ces reconstitutions, dans l’espoir de retrouver des détails qui pourraient mener à la découverte de la dépouille de Lydie Logé.
L’enquête se poursuit pour tenter de répondre à la question cruciale : où se trouve le corps de Lydie Logé ? Cette reconstitution pourrait-elle aider à rassembler de nouveaux éléments ? « C’est en revoyant un endroit précis que les souvenirs reviennent », observe Eustache, soulignant l’importance du contexte spatial dans la récupération des souvenirs.
