Un Britannique de 19 ans est incarcéré depuis décembre à Dubaï. Il a été condamné à un an de prison pour avoir eu une relation sexuelle consentie avec une adolescente britannique âgée de 17 ans et 10 mois. Les faits se sont déroulés lors de vacances où les deux familles étaient réunies dans la ville des Émirats arabes unis.
À l’époque des faits, Marcus avait 18 ans. Cependant, à Dubaï, l’âge légal de consentement est fixé à 18 ans. La législation locale interdit toute relation sexuelle entre majeurs et mineurs. C’est la mère de la jeune fille qui, après avoir découvert la relation en trouvant des échanges de messages, a dénoncé l’affaire aux autorités à leur retour au Royaume-Uni.
Une « expérience traumatisante »
Malgré leur proximité d’âge, Marcus a été arrêté alors qu’il se trouvait encore à Dubaï. Il a d’abord été assigné à résidence dans un hôtel pendant trois mois avant d’être condamné à un an de prison le 11 décembre. Il s’est présenté volontairement aux autorités le 30 décembre et est depuis détenu. Sa famille, impuissante face à la situation, a dû retourner au Royaume-Uni, le laissant seul face à cette épreuve.
Marcus bénéficie du soutien de l’association Detained in Dubai. Radha Stirling, la responsable de l’organisation, souligne que dans ce cas, il ne s’agit pas d’abus ou de corruption de mineur, mais bien d’une relation entre deux adolescents proches en âge, dénoncée uniquement parce que la mère de la jeune fille a informé les autorités. Elle dénonce une situation vécue par Marcus comme « une expérience traumatisante », notamment du fait du faible contact qu’il a pu avoir avec ses proches.
Après près de six mois de détention, Marcus a déposé une demande de grâce auprès du Premier ministre des Émirats arabes unis, Mohammed ben Rachid Al Maktoum. Parallèlement, sa famille et Radha Stirling ont sollicité l’intervention de David Lammy, secrétaire d’État aux Affaires étrangères du Royaume-Uni, ainsi que de l’ambassade britannique à Dubaï, afin que les autorités locales revoient sa condamnation et acceptent de commuer sa peine.
