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Investigation sur le réseau criminel
La saga autour de Mohamed Amra met en lumière un réseau criminel complexe. Récemment à Paris, sept nouvelles personnes ont été mises en examen dans le cadre de l’enquête liée à son évasion, survenue en mai 2024, et à son arrestation en Roumanie, intervenue neuf mois plus tard, le 22 février.
Parmi ces inculpés, quatre ont été placées en détention provisoire, tandis que deux bénéficient d’un contrôle judiciaire, dont une personne mineure. Une septième, également mineure lors des faits, a sollicité un débat différé devant le juge des libertés et de la détention, selon les précisions fournies par le parquet.
Depuis le début de cette enquête, le nombre de personnes mises en examen s’élève désormais à 19, incluant 15 incarcérées et quatre sous contrôle judiciaire.
Profil des suspects
Les suspects, dont l’âge varie de 17 à 30 ans, sont accusés d’avoir contribué de différentes manières à la mise en place des projets d’évasion. Certains sont soupçonnés d’avoir aidé à faciliter sa fuite après l’extraction violente dont il a été victime. D’après des sources proches du dossier, plusieurs d’entre eux proviennent de Rouen et de la région parisienne. Ils sont notamment soupçonnés d’avoir participé au vol et au recel des véhicules impliqués dans l’assaut mortel.
Cible des enquêteurs
L’enquête se concentre également sur des membres présumés du commando à l’origine de l’attaque du fourgon pénitentiaire. Parmi ces suspects, un homme, Alexandre G., est accablé d’accusations pour avoir surveillé le départ du convoi depuis un café situé près du tribunal de Rouen, avant de donner le signal pour l’attaque. Il est aussi suspecté d’avoir pris en charge les assaillants après l’assaut. Des éléments matériels semblent corroborer ces accusations, notamment des traces d’ADN recueillies sur les lieux et un pull retrouvé dans la voiture utilisée par le commando.