Un week-end marqué par la violence dans un camp de migrants situé au Pont-à-Roseaux, près de Dunkerque, dans le Nord. Dimanche soir, une personne a été mortellement touchée par balle à la tête vers 18h40. Deux autres individus ont également été blessés : l’un grièvement à la tempe, tandis que l’autre, atteint aux jambes, a réussi à prendre la fuite. Sur place, quatre étuis de calibre 9 mm ont été retrouvés.
Cette fusillade constitue la deuxième occasion en moins de 24 heures où la violence armée frappe cette zone, où plusieurs centaines de migrants vivent dans l’attente de tenter de rejoindre l’Angleterre. Selon l’association Salam, qui distribue des repas aux exilés de la région dunkerquoise, leur nombre se situerait actuellement entre 1.500 et 2.000.
Homme de 24 ans tué lors d’une précédente fusillade
La veille, près du camp de Loon-Plage situé à proximité, un autre incident avait déjà fait une victime fatale et cinq personnes blessées, dont une grièvement. Parmi les blessés figuraient également une femme et un enfant, légèrement atteints, selon la procureure de la République de Dunkerque, Charlotte Huet.
L’homme décédé samedi était un ressortissant soudanais âgé de 24 ans. Tous les blessés impliqués dans cet épisode étaient également soudanais. Le parquet a placé en garde à vue deux suspects se présentant comme un Irakien de 29 ans et un Afghan de 16 ans, et a ouvert une enquête pour meurtre et tentatives de meurtre en bande organisée ainsi que pour détention illégale d’armes de catégorie A et B (armes d’épaule incluses).