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L’essentiel
Le corps de Ginette Naime, âgée de 46 ans, a été découvert le 13 avril 2000 sur un sentier à Ollioules, dans le Var, lardé de coups de couteau. Vingt-cinq ans après cet événement tragique, les enquêteurs ont finalement interpellé un suspect, un homme de 61 ans, qui a été placé en garde à vue à Toulon. Des analyses ADN ont révélé que son ADN se trouvait sous les ongles de la victime, renforçant ainsi les suspicions à son encontre.
Les policiers pensent que ce sexagénaire, décrit comme un toxicomane, aurait pu commettre ce meurtre pour obtenir de l’argent afin d’acheter de la drogue. La découverte du corps de Ginette Naime a eu lieu durant l’après-midi, et des témoins affirment avoir vu un homme fuyant la scène du crime à bord d’un véhicule.
Un suspect présenté comme « toxicomane »
Avant de découvrir le corps, la victime avait été aperçue à plusieurs reprises, notamment lors de retraits d’argent à la banque. Des témoins ont déclaré avoir vu un homme surveillant ses mouvements, ce qui a conduit à sa description. Le suspect, âge d’environ quarante ans et vêtu d’un tee-shirt taché de sang, a pris la fuite à bord du véhicule de Ginette Naime, une Seat Cordoba, retrouvée plus tard sur un parking de la ville.
Deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes, l’une en 2000 et l’autre en 2016, mais aucune n’a réussi à déterminer l’identité du meurtrier ni son mobile. En mai 2023, le pôle des crimes sériels ou non élucidés a décidé de relancer les investigations, menant à une nouvelle enquête préliminaire à l’OCRVP. Un appel à témoins a été diffusé dans l’espoir de recueillir des informations, même si cela n’a pas porté ses fruits immédiats.
De l’ADN du suspect découvert sur la victime
Les résultats ADN obtenus prolongent les investigations, et la police soupçonne que le suspect aurait agi sous la contrainte de son besoin de drogue. Après son interpellation, il a été mis en examen pour « extorsion avec arme et meurtre précédé, accompagné ou suivi d’un autre crime » et a été placé en détention provisoire.