Incendie criminel en Bretagne : une indignation générale

par Olivier
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Incendie criminel en Bretagne : une indignation générale
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Incendie en Bretagne

Incendie criminel à Mellac

Dans la nuit de lundi à mardi, un acte criminel a visé un bâtiment du siège d’Eureden à Mellac, situé dans le Finistère. L’incendie a été rapidement maîtrisé, et fort heureusement, aucun blessé n’a été signalé. Cependant, cet incident a provoqué une vive inquiétude au sein de la communauté locale.

Bien qu’Eureden n’ait pas reçu de revendication directe, la procureure de Quimper, Cécile Flamet, a déclaré que les premières investigations confirment « le caractère volontaire de ce départ de feu ». L’enquête, ouverte pour « destruction volontaire par un moyen dangereux pour les personnes », a été confiée à la brigade des recherches de Quimperlé.

Réaction des autorités

Face à cette attaque ciblant les entreprises agroalimentaires bretonnes, des personnalités politiques ont réagi promptement. Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, a dénoncé ces actes, affirmant : « Prendre pour cible les entreprises agroalimentaires de Bretagne, c’est mettre en péril notre alimentation et celle de millions de Français ! Ces actes sont inacceptables : dangereux, criminels et indignes ! ».

Béatrice Perrot, directrice de la communication externe d’Eureden, a confirmé qu’une plainte a été déposée suite à cette tentative d’intrusion. Le bâtiment affecté, bien que récemment construit, reste inoccupé et est désigné comme « maison commune ».

Un collectif mystérieux en cause

Un courriel de revendication a été adressé au quotidien Le Télégramme, également publié sur le site infolibertaire.net. Dans ce message, le collectif responsable fait référence à un précédent événement au cours duquel ils avaient agi. Le contenu indiquait que cette attaque visait le groupe Eureden à Quimperlé avec des références humoristiques à la cuisine, précisant que leur démarche était teintée de provocation.

Cet incident rappelle une attaque similaire qui s’est produite à la fin janvier contre Evel’Up, une autre coopérative agricole du Finistère. Dans les deux cas, les actes ont été revendiqués par le mystérieux collectif dénommé « Forces révolutionnaires intergalactiques et territoriales en sauce (FRITES) ».

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