L’inquiétude monte dans l’Aisne après la confirmation d’un huitième cas d’intoxication alimentaire sévère chez un enfant, a indiqué la préfecture. Ce cas récent s’ajoute à une série d’incidents survenus depuis le 12 juin, dont un a malheureusement conduit au décès d’un enfant âgé de 12 ans, suite à un syndrome hémolytique et urémique (SHU), une complication rare provoquant notamment une insuffisance rénale aiguë.
Bien que l’origine précise de cette intoxication alimentaire ne soit pas encore déterminée, les autorités ont décidé de placer deux boucheries situées à Saint-Quentin sous surveillance et de suspendre leur activité par précaution. La préfecture a précisé que les enfants malades avaient consommé de la viande ou des produits carnés issus de ces deux établissements quelques jours avant l’apparition des premiers symptômes.
Des prélèvements ont été effectués directement dans ces boucheries afin d’identifier la bactérie responsable de la contamination. Les échantillons ont été envoyés à un laboratoire spécialisé dans le département du Rhône. Par ailleurs, une enquête sur la traçabilité des viandes utilisées dans ces deux commerces a été lancée afin de remonter à la source de l’intoxication.
Des résultats attendus en début de semaine prochaine
Les autorités précisent qu’il faudra attendre les conclusions de l’enquête et les résultats des analyses pour mieux comprendre cette intoxication alimentaire. Ces données devraient être disponibles au début de la semaine prochaine. En attendant, elles recommandent fortement aux habitants de ne pas consommer la viande provenant des boucheries concernées.
Le syndrome hémolytique et urémique, maladie infectieuse rare généralement d’origine alimentaire, survient régulièrement comme complication d’une infection à Escherichia coli (E. coli), une bactérie particulièrement dangereuse. En cas de diarrhées glairo-sanglantes chez un enfant, il est conseillé aux parents de contacter immédiatement les services médicaux.