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Un jeune chauffeur routier de 19 ans a été enlevé, séquestré et violemment agressé pour une cargaison de parfums de luxe évaluée à un million d’euros. Les événements se sont déroulés les 24 et 25 mai derniers au Havre, entraînant la mise en examen de six individus. Un suspect demeure toutefois en fuite et fait toujours l’objet de recherches actives.
Cette affaire a débuté avec une annonce mystérieuse sur Snapchat. Le jeune homme a été recruté via ce réseau social pour convoyer un conteneur très prisé depuis la zone portuaire du Havre, avec la promesse d’une rémunération de 15 000 euros. Après trois tentatives infructueuses, dont deux à cause de pannes mécaniques de son poids lourd, le projet a échoué.
Violences et menace de mort
Lors de la dernière tentative, le 24 mai, la situation s’est brutalement détériorée. Incapable de localiser le conteneur et confronté à un nouveau problème mécanique, le chauffeur a été intercepté par ses commanditaires. Séquestré dans un appartement du Havre, il a été ligoté, bâillonné, sévèrement frappé et menacé de mort par trois hommes qui le soupçonnaient de vouloir les duper.
Le même jour, quatre hommes en fuite, suspects dans cette affaire, ont été arrêtés à une trentaine de kilomètres du Havre après avoir tenté d’échapper à un contrôle routier. Durant leur fuite, ils ont jeté deux armes de guerre par la fenêtre de leur véhicule. À l’intérieur, les forces de l’ordre ont découvert des cagoules, des gants et plusieurs milliers d’euros en liquide.
Hospitalisation et évasion
Le rebondissement majeur a eu lieu le lendemain, dimanche 25 mai. L’un des suspects, hospitalisé à Montivilliers, a réussi à s’échapper des forces de l’ordre. Une vaste opération a alors été déployée aux abords de l’hôpital Jacques-Monod, mobilisant 60 gendarmes, une équipe cynophile, un hélicoptère venu d’Amiens ainsi que plusieurs brigades de police. L’homme reste introuvable à ce jour.
Six personnes âgées de 22 à 38 ans, toutes originaires de la région havraise, ont été présentées à la juridiction interrégionale spécialisée de Lille et mises en examen dans le cadre de cette affaire. L’enquête, conduite conjointement par la police judiciaire du Havre et la section de recherches de la gendarmerie de Rouen, se poursuit activement.
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