Faits divers sur les meurtres orchestrés par Paul Le Roux
Paul Le Roux, trafiquant de drogue condamné, régnait sur son empire criminel d’une main de fer. Il avait mis en place une opération internationale qui faisait circuler des pilules sur ordonnance, de la cocaïne et de la méthamphétamine, et n’hésitait pas à employer tous les moyens pour protéger ses intérêts, tout en gardant ses mains théoriquement propres. Pour assurer le fonctionnement de son réseau, il s’appuyait sur une équipe d’exécutants. À l’origine, c’est David Smith, à la tête de l’entreprise Echelon Associates, qui recrutait et gérait les hommes de main de Le Roux.
Malheureusement pour Smith, après avoir été trahi, il fut éliminé sur ordre de Le Roux en 2010. Joseph Hunter succéda alors à Smith et devint l’interlocuteur privilégié de Le Roux pour régler les problèmes qui survenaient. Ancien soldat de l’armée américaine surnommé « Rambo », Hunter fut sollicité dès 2012 pour s’occuper de Catherine Lee, une agente immobilière philippine accusée de vol. Au final, Lee fut brutalement assassinée après avoir été enlevée par deux hommes, Adam Samia et Carl David Stillwell, qui travaillaient pour Hunter.
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Après son arrestation en 2012, Paul Le Roux entama une collaboration avec les autorités afin de se protéger, dénonçant ses propres hommes. Ainsi, Joseph Hunter, Adam Samia et Carl David Stillwell furent inculpés pour le meurtre de Catherine Lee. Lors d’un procès en 2019, Le Roux témoigna contre ces trois accusés en déclarant : « Je l’ai fait tuer. » Chacun d’eux fut condamné à la réclusion à perpétuité pour ce meurtre, tandis que Le Roux dut répondre de ses propres infractions l’année suivante.
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Dans le cadre d’un accord avec la justice, en 2020, Le Roux admit sept meurtres, dont celui de Catherine Lee aux Philippines. Dans une lettre adressée au juge Ronnie Abrams, chargé de sa condamnation, le trafiquant écrivait : « J’assume l’entière responsabilité de mes actions. J’ai le sang de mes victimes sur les mains. » Bien que ce message n’ait guère influé sur l’avis du juge, ce dernier estima que « Paul Calder Le Roux mérite de passer le reste de sa vie en prison. » Toutefois, en raison de sa coopération, sa peine fut finalement réduite à 25 ans de prison fédérale.
Des poursuites pourraient encore se poursuivre après l’exécution de sa peine, puisqu’un éventuel transfert aux Philippines reste envisageable. Les autorités de ce pays souhaitent en effet l’interroger au sujet d’une expédition d’armes illégale datant de 2009, ainsi que pour d’autres meurtres présumés commis sur son sol, comme le rapporte The New York Times et Wired.
- Meneur impitoyable : Paul Le Roux dirigeait son empire par la terreur.
- Un réseau international : Circulation de drogues telles que la cocaïne et la méthamphétamine.
- Réajustements internes : De Smith à Hunter, les exécutants étaient tenus de répondre à ses exigences.
- Coopération judiciaire : Malgré ses aveux, sa collaboration permit une réduction de peine.