Les Objets Interdits aux Pegnors au Delaware : Un Étonnant Découverte

par Olivier
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Les Objets Interdits aux Pegnors au Delaware : Un Étonnant Découverte
États-Unis

Wilmington, Delaware downtown street

Bien souvent dans l’esprit des récits insolites, le Delaware reste dans l’ombre malgré son passé remarquable. Ce petit État, reconnu comme le « First State » pour avoir ratifié en premier la Constitution américaine en 1776, doit également son surnom de « Diamond State » à une époque où il était perçu tel un joyau le long de la côte. Toutefois, une loi surprenante émane de ses archives judiciaires, interdisant notamment aux pegneurs d’acquérir certains biens jamais imaginés, comme des membres artificiels ou des fauteuils roulants.

Selon le Code de loi du Delaware, Titre 24 § 2307, des transactions spécifiques sont proscrites pour les achats en argent sonnant et trébuchant. Parmi les interdictions figurent notamment :

  • L’achat d’objets venant de personnes en état d’ébriété.
  • L’acquisition d’articles encore dans leur emballage d’origine sans preuve d’achat.
  • La transaction avec des mineurs, sauf sous conditions strictement encadrées, notamment s’ils ne vendent pas un convertisseur catalytique.

De manière tout aussi étonnante, la réglementation interdit aux négociants de racheter des membres artificiels et des fauteuils roulants. Imaginez la scène : un individu entrant dans une boutique de pegneurs, déposant une jambe mécanique sur le comptoir en plaisantant à propos de son origine familiale disparue. Qu’il s’agisse d’un prothèse dépassée ou autre, la loi demeure implacable, prévenant ainsi toute dérive macabre. Curieusement, aucune justification explicite ne vient appuyer cette objection, bien que l’on puisse évoquer des pratiques anciennes où d’autres objets – comme les outils de travail – étaient également exclus du commerce.

Un autre aspect intrigant de ce paragraphe légal concerne le traitement de certains métaux de récupération. Le texte interdit expressément l’acquisition par les pegneurs de divers produits métalliques, parmi lesquels figurent :

  • Les gradins ou tribunes en métal
  • Les fûts à bière en métal
  • Les urnes funéraires
  • Les pierres tombales
  • Les glissières de sécurité
  • Les chapeaux de regards
  • Les grilles d’arbres

Ces interdictions, qui incluent également une clause sur les convertisseurs catalytiques – dont l’utilisation de pièces usagées est proscrite depuis 1988 par l’Environmental Protection Agency – soulèvent de nombreuses interrogations quant à leurs origines et leurs finalités. Certains y voient une volonté d’éviter que des objets de moindre valeur ne soient détournés vers le marché gris du métal de récupération.

Ainsi, malgré le caractère absurde que peuvent revêtir certaines de ces restrictions, elles permettent de prévenir des situations pour le moins insolites dans l’univers des transactions en pegnerie. Pour ceux qui souhaitent se débarrasser d’un ancien appareil prothétique, il reste désormais la possibilité de le conserver en souvenir plutôt que de le proposer à la vente.

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