Marseille : Un an de prison pour l’agression d’une médecin

par Olivier
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Marseille : Un an de prison pour l'agression d'une médecin
France
20 Minutes avec AFP

Publié le 03/10/2024 à 17h11 • Mis à jour le 03/10/2024 à 17h28

L’essentiel

  • La jeune femme, âgée de 20 ans, exécutera sa peine à domicile sous surveillance électronique, avec l’obligation de travailler ou de suivre une formation et de se soigner.
  • Le procureur a qualifié les faits de « véritable passage à tabac ».

Deux ans de prison ferme, dont un avec sursis, ont été prononcés dans l’affaire d’une médecin généraliste des quartiers nord de Marseille, agressée à son cabinet après avoir refusé de délivrer une ordonnance. Le procureur Pierre-Yves Pezzino a qualifié les événements de « véritable passage à tabac ».

Le tribunal a précisé que la jeune femme purgera sa peine à domicile, sous surveillance électronique, tout en étant tenue de travailler, de suivre une formation et de se soigner.

Une défense controversée

À la barre, la prévenue a affirmé ne « pas avoir touché » la médecin. Selon ses dires, cette dernière aurait commencé à rédiger l’ordonnance pour sa mère, en déclarant : « C’est la première et la dernière fois ». Elle aurait également précisé à propos de la patiente absente qu’« elle ne va pas mourir si elle se déplace ».

Lors de l’enquête, un enfant de 11 ans, présent lors des faits, a pris sur lui les violences commises, alors que la jeune femme n’a concédé avoir donné qu’« un petit coup au torse » de la médecin pour les séparer. L’enfant est convoqué en novembre chez un juge des enfants.

Des arguments divergents

Présente à l’audience, la médecin s’est en remise à son avocat, Me Mokhtar Abdennouri, qui a souligné « un nombre incalculable de versions qui ne tiennent pas la route », dénonçant « la salade que nous sert la prévenue ».

De son côté, l’avocat de la jeune femme, Me Karim Bouguessa, a insisté sur le fait que « on ne juge pas des statistiques d’agressions de médecins » mais une personne ayant un « parcours de vie qui n’a pas été facile ». Il a évoqué les coups réguliers reçus dans son enfance, ainsi que les nombreux placements en foyers, tout en appelant le tribunal à prononcer « une sanction qui l’aide, lui permette d’être surveillée, accompagnée et suivie sur le plan psychiatrique ».

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