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L’essentiel
Une quarantaine d’animaux d’un élevage dans les Vosges ont trouvé la mort, une majorité d’entre eux étant des agneaux abattus par balles, tandis que des brebis, apeurées, se sont noyées dans un ruisseau. Les circonstances de cet acte, qui semble s’être déroulé durant la nuit avec l’utilisation de matériel sophistiqué tel qu’une vision nocturne et un silencieux, ont poussé l’éleveur à porter plainte et une enquête criminelle est désormais ouverte pour retrouver le ou les responsables.
Que s’est-il passé ?
Au cours de la nuit, une dizaine d’animaux a été découverte morte, dont une majorité d’agneaux. Les brebis, pour leur part, ont principalement trouvé la mort en se précipitant dans un ruisseau par peur, sauf une qui présente une trace de balle. D’après Jean-Louis Husson, qui a transmis l’exploitation à sa fille, cet événement « de masse » est incompréhensible et inacceptable.
Comment expliquer un tel massacre ?
Il a déjà été constaté par le passé quelques vols d’animaux, mais ce genre de situation était limité à un ou deux moutons, souvent pour des raisons de consommation. Dans ce cas précis, les animaux ont été abandonnés sur place et il y en a encore qui flottent dans le ruisseau. C’est un acte gratuit, un véritable « abattage de masse », qui semble plus relever de l’hystérie que d’un quelconque motif rationnel.
Cette exploitation, habituellement tranquille, ne semble pas avoir de lien avec une querelle personnelle, ce qui rend cet acte encore plus incompréhensible. Le ou les responsables ont passé un certain temps dans le parc, ce qui laisse supposer une préparation minutieuse ou une pathologie comportementale.
Quelles pistes suivent les enquêteurs ?
La gendarmerie a récemment lancé une enquête criminelle suite à la gravité de la situation. Le parc, qui s’étend sur dix hectares, a été minutieusement fouillé, indiquant que l’auteur ou les auteurs de ce massacre possédaient des compétences distinctes et un matériel sophistiqué. Étant donné qu’ils n’ont pas été entendus malgré la proximité des habitations, il est probable qu’ils aient utilisé un silencieux.
Et maintenant ?
Actuellement, les efforts se concentrent sur l’évaluation des pertes, avec un décompte qui indique que sur quarante victimes, sept étaient des brebis, le reste étant constitué d’agneaux. Des animaux blessés subsistent, et il est encore trop tôt pour dresser un bilan définitif. L’éleveur, dont les préoccupations demeurent principalement tournées vers le bien-être de ses animaux, est en attente d’une résolution de cette affaire tragique.