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Un jeune homme de 25 ans, Alexis, a perdu la vie samedi 14 juin dans sa cellule du centre pénitentiaire de Rennes-Vezin. Les premiers éléments de l’enquête révèlent qu’il a été violemment frappé par son codétenu de 26 ans, qui a depuis été mis en examen pour meurtre aggravé par des actes de torture et de barbarie.
Les circonstances du drame
Le corps d’Alexis a été découvert samedi après-midi par des surveillants. L’examen réalisé par un médecin légiste a montré de nombreuses lésions sur le visage, en particulier autour des yeux, ainsi que des traumatismes au niveau du tronc et des jambes. Le défunt présentait également des brûlures sur les pieds et dans le dos, des fractures de côtes et un pneumothorax, témoignant de la brutalité des violences subies.
Lors de sa garde à vue, le codétenu a admis avoir commis ces violences, expliquant qu’elles étaient liées à l’incontinence fécale dont souffrait la victime, qui se retrouvait fréquemment souillée. Il a déclaré ne plus supporter les odeurs et avoir demandé à plusieurs reprises à changer de cellule, avant d’agir avec une violence accrue le 14 juin.
Profil du mis en cause
Originaire de Nantes, le codétenu mis en cause dispose d’un casier judiciaire chargé, comportant vingt-trois mentions, notamment plusieurs condamnations pour violences aggravées. Âgé de 26 ans, il purgeait une peine de huit mois avec sursis pour détention non autorisée de stupéfiants en récidive avant cet incident.
La victime, d’un an son cadet, avait également été condamnée à plusieurs reprises pour des faits de violence. Sa dernière condamnation concernait cinq mois de prison pour violences sur un fonctionnaire de police sans incapacité.
Réactions des proches
Les avocates de la famille d’Alexis ont exprimé leur horreur face aux circonstances « terribles et inhumaines » de sa mort. Elles décrivent leur client comme « un jeune homme particulièrement vulnérable ». Aujourd’hui, elles appellent au recueillement, mais avertissent que la procédure judiciaire à venir devra répondre à toutes les questions soulevées par cette tragédie.
Elles insistent sur la nécessité que la justice apporte toutes les réponses attendues, rappelant que le meurtre d’Alexis ne doit pas rester ignoré, comme cela arrive souvent lorsque des vies s’arrêtent derrière les murs des prisons.