Publié le 14/02/2025 à 19h58 • Mis à jour le 14/02/2025 à 19h58
Alors que les investigations se poursuivent dans le cadre du meurtre de Louise, la famille de la collégienne a demandé à être préservée de la pression médiatique. L’avocate de la famille, Caty Richard, a souligné que « la première phase de l’enquête est terminée » et a évoqué le harcèlement dont ils font l’objet, aggravant l’atrocité des faits. Les parents prendront la parole la semaine prochaine pour exposer leur besoin de temps et de respect afin de faire face à cette douloureuse épreuve.
Les faits remontent à vendredi dernier, lorsque la collégienne disparut après ses cours. Son corps fut retrouvé dans un bois à Longjumeau, non loin de son établissement à Epinay-sur-Orge. Rapidement interpellé, Owen L., 23 ans, fut placé en garde à vue lundi soir. Il admit son crime mardi, son ADN ayant été retrouvé sur le corps de la fillette. Mercredi soir, il fut mis en examen pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans et écroué.
La procédure s’annonce longue. Ainsi, selon le procureur, le suspect aurait paniqué face aux cris de Louise alors qu’il tentait de la « racketter ». Ce jeune étudiant en BTS informatique, décrit comme pouvant être « violent », passait beaucoup de temps sur les jeux vidéo et était sujet à de violentes colères. Il n’avait toutefois bénéficié d’aucun suivi médical ou psychologique, son passé judiciaire comportant notamment une tentative de vol en 2021 suivie d’un vol en 2022, ayant conduit à des alternatives aux poursuites.
Sa compagne, du même âge, est également mise en examen pour non-dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire. Alors que la justice entame une procédure qui s’annonce particulièrement complexe, la douleur de la famille demeure immense et elle appelle à être laissée en paix pour surmonter cette tragédie.
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