« Elle était solaire », « c’était une très belle personne », « je suis effondrée »… Les réactions se multiplient après l’annonce du meurtre de Mélanie G., poignardée à mort par un collégien devant le collège Françoise Dolto, à Nogent, en Haute-Marne, où elle exerçait comme assistante d’éducation.
Âgée de 31 ans, Mélanie G. était la mère d’un garçon de quatre ans, Timéo. Elle était aussi conseillère municipale dans la petite commune de Sarcey, qui compte seulement 103 habitants. « C’était une jeune femme sans histoire, bien élevée, et toujours souriante malgré ses épreuves. Elle venait de se reconvertir professionnellement et venait de fêter ses 31 ans la semaine précédente », raconte un proche, profondément attristé et révolté.
Un choix professionnel dicté par sa vie de famille
Passionnée de coiffure depuis son plus jeune âge, Mélanie avait obtenu son diplôme et remporté plusieurs distinctions lors de concours régionaux, notamment en 2018. Pourtant, elle avait récemment changé de voie professionnelle. « Elle voulait bénéficier de plus de jours de congé pour s’occuper de son fils », confie son ancienne employeuse, profondément bouleversée. Son objectif était de devenir AESH (accompagnante d’élèves en situation de handicap).
Sur son profil Facebook, sa dernière photo publiée la montre toujours souriante, déguisée en cornet de glace lors d’un carnaval organisé dans son collège. Ce souvenir festif est désormais teinté d’une tristesse indicible.
