Meurtre d’une surveillante à Nogent : Que sait-on du suspect ?

par Olivier
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Meurtre d'une surveillante à Nogent : Que sait-on du suspect ?
France

Mardi matin, vers 8 heures, un élève de 14 ans d’un collège de Nogent, en Haute-Marne, a poignardé à mort une assistante d’éducation de 31 ans lors d’un contrôle aléatoire des sacs mené par des gendarmes. L’adolescent a été immédiatement arrêté et placé en garde à vue pour meurtre sur une personne chargée d’une mission de service public.

Profil du suspect

Le suspect est un collégien de troisième sans antécédents judiciaires. Selon le procureur de Chaumont, il a été maîtrisé rapidement par les forces de l’ordre, malgré une légère blessure subie par un gendarme. La ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, a indiqué que ce jeune est issu d’une famille où les deux parents travaillent et ne présentait pas de difficultés particulières. Il était même référent dans la lutte contre le harcèlement au sein de son établissement.

Comportement et antécédents scolaires

Malgré son rôle d’ambassadeur contre le harcèlement, l’adolescent avait fait l’objet de deux exclusions temporaires en début d’année scolaire pour perturbations en classe. Toutefois, aucun problème n’avait été enregistré depuis novembre 2024.

Après avoir rencontré des enseignants et des élèves, la ministre a noté le choc ressenti par les jeunes camarades ainsi que l’étonnement des professeurs face à cet acte effroyable.

Témoignages et observations

Des témoignages d’élèves décrivent le collégien comme une personne « bizarre », « isolée » et vivant « dans son monde ». Il avait également fait l’objet de signalements pour des épisodes de violence et des comportements inadmissibles tels que des saluts nazis. Un de ses amis a précisé qu’il nourrissait une aversion particulière envers les surveillants, se plaignant de ne pouvoir rien faire, sans toutefois imaginer qu’il irait jusqu’à commettre un meurtre.

Enquête en cours

Le suspect n’a pour l’instant fait aucune déclaration aux enquêteurs. Sa garde à vue peut durer jusqu’à 48 heures. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a souligné que l’enquête devra déterminer si un problème de santé mentale est en cause ou si d’autres facteurs ont conduit à ce drame. Il a également insisté sur le fait que la réponse ne peut se limiter à une approche sécuritaire.

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