Nantes : Tragédie au lycée avec un mort et des blessés par arme blanche

par Olivier
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Nantes : Tragédie au lycée avec un mort et des blessés par arme blanche
France

Ce jeudi à midi, une attaque au couteau a endeuillé le lycée catholique Notre-Dame-de-Toutes-Aides, situé dans le quartier Doulon à l’est de Nantes. Un élève a porté plusieurs coups de couteau à quatre camarades, provoquant la mort d’une adolescente. Trois autres élèves ont été blessés, dont un dans un état grave. Selon les premiers éléments de l’enquête, les attaques se sont produites vers 12h30, au sein de deux classes différentes où le suspect s’est introduit avant d’être rapidement maîtrisé par des enseignants puis interpellé par la police.

Le jeune auteur des faits, décrit comme souffrant de tendances suicidaires, aurait demandé aux forces de l’ordre présentes de lui tirer dessus. En réaction à cette tragédie, l’ensemble des élèves et du personnel du groupe scolaire a été évacué et regroupé dans une salle polyvalente pour assurer leur sécurité, avant de pouvoir quitter l’établissement aux alentours de 15h30. Un périmètre de sécurité a été établi autour du lycée par la police.

Réactions officielles

Le président Emmanuel Macron a salué le courage des enseignants qui ont, semble-t-il, empêché la survenue de drames plus importants. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, il a adressé ses pensées aux familles, aux élèves, ainsi qu’à toute la communauté éducative, partageant leur choc et leur peine. Par ailleurs, la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, et le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, se sont rendus sur place dès la fin de la journée.

Un mail inquiétant avant l’attaque

Quelques minutes avant les violences, plusieurs élèves ont reçu un courriel au contenu troublant, envoyé depuis une messagerie scolaire par un lycéen. Ce mail, intitulé « L’action immunitaire – La révolte est déjà la plus grande victoire que nous puissions atteindre », critique la mondialisation et met en avant des thématiques telles que « l’écocide », la « violence systémique » et un « conditionnement totalitaire ». Bien que les élèves pensent que l’expéditeur de ce message serait le même que l’agresseur, cette piste n’est pas confirmée officiellement pour le moment.

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