Un acte de cannibalisme choquant en Papouasie-Nouvelle-Guinée
La une du Post-Courier a récemment fait trembler la Papouasie-Nouvelle-Guinée, avec une photographie troublante montrant un groupe d’hommes armés exhibant un pied découpé, documentant ainsi des actes de cannibalisme. Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, ces hommes ont déclaré leur intention de « cuisiner et de manger » les membres d’une victime. Cette situation a suscité l’indignation du ministre de la Police du pays, qui a qualifié ces actes de « barbaries » qui ne représentent pas la culture du pays.
Le ministre, Peter Tsiamalili, a jugé ces événements « terrifiants », rappelant les tensions croissantes entre tribus qui se sont intensifiées ces derniers mois. Des affrontements violents entre deux factions ont abouti à ce que l’on pourrait qualifier de tragédie contemporaine, un conflit qui ne touche pas seulement les protagonistes, mais toute une communauté. La police, qui enquête sur le meurtre de sept personnes survenu ce week-end, a relevé l’importance d’une réponse rapide et réfléchie aux ces atrocités.
Bien que l’on n’ait pas de photographies directes d’actes cannibales, une seconde image montre un homme léchant un reste humain, ce qui a particulièrement troublé le ministre. Dans une vidéo, plusieurs hommes, armés, exhibent des parties du corps découpées tout en clamant leur puissance : « Nous sommes la mafia, nous l’avons coupé. »
Les événements se déroulent dans un climat de violence entre tribus, exacerbée par des tensions autour de mines d’or. Le commissaire adjoint de la police a précisé que les meurtres auraient eu lieu en marge d’une zone d’activité minière, mais suffisamment éloignés pour compliquer l’enquête.
Le cannibalisme, bien qu’il ait été documenté dans l’histoire de quelques tribus de Papouasie-Nouvelle-Guinée, ne définit pas la culture de ce pays. Le ministre Tsiamalili a affirmé que ces actes barbares menacent les valeurs sociétales et l’harmonie nationale. En effet, des cas isolés de cannibalisme, remontant à plusieurs années, font l’objet de stéréotypes tenaces.
À titre d’exemple, en 2013, un homme a été arrêté pour avoir tué et mangé sa fille. D’autres cas de cultes cannibales ont également été rapportés, conduisant à l’arrestation de nombreux individus. Ces faits, bien que réels, soulignent davantage des dérives isolées que les pratiques culturelles contemporaines.