Deux ans après la disparition d’Emile et plus d’un an après la découverte de ses ossements, la vérité sur la mort d’Emile reste encore inconnue. L’enquête continue, marquée par un rebondissement majeur le 27 mars dernier, lorsque le procureur a révélé que l’enfant avait subi un « traumatisme facial violent », évoquant la « probable intervention d’un tiers ». Il a également précisé que la piste familiale « n’était pas refermée ».
La famille d’Emile exprime aujourd’hui son profond chagrin face à la perte de leur enfant et dénonce la pression médiatique incessante. « Rien ne nous aura été épargné », regrettent ses parents, Marie et Colomban Soleil, dans un rare communiqué relayé par leur avocat. « Cela fait deux ans que la disparition d’Emile a déchiré nos vies, que le sol s’est dérobé sous nos pieds et que nous avons été noyés dans l’angoisse ».
Un regard intrusif sur la vie de la famille
Les parents d’Emile dénoncent l’exposition médiatique invasive qui a suivi le drame. « Nous avons vu nos visages, notre passé, nos parcours, nos opinions politiques réelles ou fantasmées, notre foi catholique, nos habitudes, nos qualités, nos défauts, ainsi que ceux de nos proches être exhibés et décortiqués », expliquent-ils. « Les êtres que nous aimons ont été traînés dans la boue, calomniés de toutes parts, tant dans les médias que sur les réseaux sociaux ».
Ils affirment également avoir été constamment surveillés et photographiés à leur insu, assiégés chez eux par les caméras. Malgré cette pression et ce harcèlement, ils ont maintenu un silence de plusieurs mois, assurant ne rien avoir à dire avant d’espérer enfin « connaître la vérité » et « tout mettre en œuvre pour que justice soit rendue » à Emile.
Une enquête toujours en cours dans le sud-est de la France
L’affaire se déroule dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, plus précisément entre Aix-en-Provence et Aubagne, dans les Alpes de Haute-Provence. La découverte du crâne et des dents d’Emile par un randonneur, neuf mois après sa disparition, avait relancé l’enquête sur cette tragédie qui reste mystérieuse. Malgré l’arrestation des grands-parents du petit garçon en mars 2025, les zones d’ombre persistent quant aux circonstances exactes de sa mort.