Dans les années 1970, une époque marquée par la notoriété de plusieurs tueurs en série tels que Ted Bundy, John Wayne Gacy ou encore David « Son of Sam » Berkowitz, un autre nom émergea dans l’ombre. Richard Chase, surnommé « le Tueur Vampire », différait par sa méthode atypique et ses comportements dérangés. Son parcours, jalonné d’enfance difficile, de troubles mentaux et d’abus de substances, jetait déjà les bases de ses actes effroyables. Contrairement à ses contemporains, il s’illustrait par une obsession morbide pour le sang, donnant naissance à des surnoms aussi terrifiants que « Vampire of Sacramento » et « Vampire Killer ».

Extrait d’une source d’information réputée.
Dès son plus jeune âge, Richard Chase manifestait une hypochondrie extrême, exacerbée par la consommation de drogues psychotropes. Ses obsessions prenaient forme lorsqu’il croyait que son cœur avait cessé de battre, se percevant comme un cadavre ambulant. Après avoir été interné en 1975 pour schizophrénie paranoïde, il tenta d’injecter du sang de lapin, ce qui le rendit gravement malade. Durant son séjour dans un établissement psychiatrique, il tua plusieurs oiseaux et s’efforça de boire leur sang, ce qui lui valut le surnom de « Dracula » parmi le personnel hospitalier.
Alors qu’on espérait un redressement, Richard Chase continua de montrer des comportements inquiétants dès sa sortie, vivant avec sa mère avant de s’isoler. Rapidement convaincu que celle-ci cherchait à l’empoisonner, il adopta des attitudes de plus en plus erratiques. Ses agissements ne s’arrêtaient pas aux animaux ; il s’engagea également dans des pratiques macabres impliquant ses victimes humaines.

Capture d’une séquence marquante de sa jeunesse.
Après une cohabitation brève avec d’autres hommes qui se distancient face à ses comportements bizarres, il se retrouva seul et se mit à tuer de petits animaux, soit pour les consommer crus, soit pour en extraire les organes qu’il mixait avec des sodas. En août 1977, la police du Nevada le surprit en état de nudité, hurlant, avec des taches de sang sur le corps et un seau de sang accompagné d’un foie d’animal dans son pickup. Bien que le matériel appartînt à une vache, cet incident devait préfigurer des événements bien plus terrifiants.
Le 29 décembre 1977, Richard Chase commis son premier meurtre humain, celui d’Ambrose Griffin. Le 23 janvier 1978, il fit une victime de plus en abattant d’une balle une femme enceinte, Teresa Wallin, avant de la poignarder à plusieurs reprises, d’en enlever ses organes et de s’abreuver de son sang. Quatre jours plus tard, il écarta quatre autres personnes, dont Evelyn Miroth, retrouvée partiellement cannibalisée.

Illustration d’un moment clé de ses agissements.
Suite à son arrestation, une enquête minutieuse révéla que tous ses ustensiles de cuisine étaient tachés de sang et que son réfrigérateur était rempli de cerveaux humains. Ces indices macabres attestaient de la véritable nature de sa soif de sang, un comportement pour lequel les tentatives de mitigation lors de son procès n’eurent aucun effet sur la sentence qui, finalement, le condamna à mort par chambre à gaz. Richard Chase, victime d’un overdose de médicaments sur ordonnance, fut retrouvé mort dans sa cellule le 26 décembre 1980.
