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L’essentiel
Le 26 février, deux hommes ont été appréhendés à Bordeaux dans le cadre d’une opération antidrogue. Cette intervention a permis de saisir 50 kg de cocaïne, 130.000 euros en espèces, ainsi qu’un arsenal d’armes à feu. Le procureur de Bordeaux a indiqué que cette saisie représente « la plus importante dans le Sud-Ouest depuis au moins sept ans ». Les deux suspects, dont un Bordelais de 25 ans et un Gabonais de 31 ans, ont été mis en examen et placés en détention provisoire alors que l’enquête se poursuit pour détruire ce réseau de trafic particulièrement actif et expérimenté.
Détails de l’interpellation
Cette opération a été orchestrée par l’Office antistupéfiants de Bordeaux (OFAST), soutenu par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Bordeaux Bayonne. Les interpellations ont eu lieu sur la rocade bordelaise, près de Villenave-d’Ornon. Les investigations, démarrées en novembre 2024 sous l’autorité du parquet de Bordeaux, visaient un trafic considérable de cocaïne en provenance de la région parisienne à destination du Sud-Ouest.
Les suspects et leur arsenal
Les deux hommes, déjà condamnés pour des infractions liées à des trafics de stupéfiants en France et en Espagne, ont été trouvés en possession de 50 kg de cocaïne dans leur véhicule. De plus, chez le Gabonais, la police a découvert une arme de poing automatique de 9 mm, chargée et prête à tirer. Un second véhicule, identifié comme appartenant au même réseau, a révélé un véritable arsenal : trois fusils d’assaut, dont deux AK47 et un M4, en plus de trois pistolets automatiques, un revolver, un fusil à pompe et une centaine de munitions.
Conséquences judiciaires
Les deux individus ont été présentés à la justice et mis en examen pour plusieurs infractions, notamment l’acquisition, le transport et la détention non autorisés de stupéfiants, ainsi que pour la participation à une association de malfaiteurs et la détention de matériel de guerre. Actuellement, ils restent en détention provisoire pendant que l’enquête se poursuit, visant à démanteler un réseau jugé « particulièrement actif et chevronné ».
Réflexion sur le trafic d’armes et de stupéfiants
Le procureur de la République a souligné que cette affaire met en lumière les liens étroits entre le trafic de stupéfiants et l’arrivée d’armes de guerre sur le territoire français. Cette opération révèle l’ampleur des défis auxquels les autorités judiciaires et policières doivent faire face dans la lutte contre la criminalité organisée.