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Le scandale impliquant l’ancienne antenne marseillaise de l’OFAST (Office antistupéfiants) continue de s’aggraver. Alors que deux policiers sont déjà incarcérés pour des faits de trafic de drogue et de faux en écriture, un troisième agent de cette unité a été mis en examen après quatre jours de garde à vue à Paris, la juridiction désormais chargée de l’enquête.
Cette affaire remonte à la fin de l’année 2022, lorsqu’un avertissement de la DEA américaine prévenait l’OFAST de Marseille de l’arrivée imminente, par conteneur au port, d’une cargaison de près de 400 kg de cocaïne.
Une opération sous haute surveillance compromise
Les enquêteurs marseillais ont choisi de laisser passer la marchandise dans le cadre d’une « livraison surveillée », espérant ainsi remonter jusqu’à Mohamed Djeha, surnommé « Mimo », un important trafiquant de stupéfiants local. Cependant, Mimo ne s’est jamais laissé piéger ; au fil des semaines, la drogue a progressivement disparu sans explication.
Corruption au cœur de l’enquête
Pire encore, un serrurier, proche de la police, a révélé qu’un major de la police en charge de l’opération aurait reçu un sac contenant un demi-million d’euros en liquide. Quant à Mohamed Djeha, il a finalement été interpellé en juin 2023 en Algérie.
