Un véritable drame s’est produit à Terrassa, au nord de Barcelone, en Espagne : le 22 août, une patiente souffrant d’un « trouble psychiatrique grave » s’est suicidée dans un box des urgences d’un hôpital universitaire.
La femme, considérée comme présentant un risque élevé de suicide, attendait depuis plus de 48 heures une place en unité psychiatrique. Les représentants du personnel dénoncent un manque criant de lits dans le service : « Cet été, certains patients ont passé jusqu’à un mois aux urgences. Le record a été cinq semaines », affirment-ils.
Una pacient psiquiàtrica se suïcida després d’esperar hores a urgències de l’Hospital de Terrassa
Une enquête en cours
Le personnel rappelle que le service de psychiatrie dispose d’espaces sécurisés — fenêtres verrouillées, couverts en plastique, encadrement adapté — et insiste sur l’importance d’y admettre rapidement les patients, les urgences n’étant pas adaptées à ces profils.
Selon le personnel, la moyenne d’attente aux urgences pour les autres patients dans cet hôpital est de quatre jours. Au moment de la publication, la famille de la victime n’avait pas porté plainte. Une enquête a été ouverte pour préciser les circonstances du décès.
Trois jours plus tard, une autre patiente, elle aussi en attente d’un transfert, s’est échappée des urgences de l’établissement.