Témoignage poignant d’une survivante de la fusillade à New York

par Olivier
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Témoignage poignant d'une survivante de la fusillade à New York
États-Unis

Jessica Chen se trouvait le lundi 28 juillet dans l’immeuble où une fusillade a fait cinq morts à Midtown Manhattan, à New York. Cette Américaine a partagé son témoignage poignant avec ABC News, relatant l’horreur qu’elle a vécue de l’intérieur. Elle se trouvait au deuxième étage de l’immeuble, parmi environ 150 personnes réunies dans le cadre de leur travail, lorsque des coups de feu ont retenti « en succession rapide » à l’étage inférieur.

Un homme équipé d’un gilet pare-balles et armé d’un fusil de gros calibre était entré dans le bâtiment. Il a abattu au moins quatre personnes, dont un policier hors service affecté à la sécurité qui se trouvait à l’accueil. Le tireur a ensuite gravi les étages jusqu’au 33e, tirant à plusieurs reprises, avant de mettre fin à ses jours.

Un moment de terreur suspendu au silence

À l’écoute des détonations, Jessica s’est précipitée dans une salle de conférences avec des dizaines d’autres personnes. « Nous étions vraiment terrifiés », confie-t-elle. Ensemble, ils se sont barricadés à l’aide de tables et sont restés immobiles, attendant dans l’angoisse. Elle souligne que beaucoup d’entre eux étaient jeunes et avaient reçu une formation dès l’école primaire sur les gestes à adopter en cas de fusillade.

Dans la pièce, certains se cachaient derrière un grand écran, d’autres se glissaient par terre sous les tables relevées ou se cachaient derrière les rideaux. Une personne au sein du groupe était en contact direct avec la police. Pendant ce temps, Jessica a envoyé un SMS à ses parents pour leur dire qu’elle les aimait, un geste poignant révélateur de l’intensité du moment.

Sortie ordonnée et choc durable

Une fois confirmé que le tireur était localisé au 33e étage, les autorités ont demandé aux personnes présentes de sortir lentement et de manière ordonnée. Jessica Chen est ressortie pieds nus, saine et sauve, mais profondément marquée. « Nous étions tous sous le choc. Rien ne peut décrire ce sentiment », raconte-t-elle.

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