Le 23 avril dans l’après-midi, des coups de feu ont retenti dans le quartier de Kermoysan à Quimper, en plein cœur du Finistère. Un individu cagoulé a ouvert le feu à deux reprises en direction de trois jeunes personnes présentes sur les lieux. Aucun blessé n’a été signalé.
Suite à cet événement, une enquête de flagrance pour tentative d’assassinat a immédiatement été ouverte. Elle est confiée conjointement au commissariat de police de Quimper et à la police judiciaire. Les forces de l’ordre ont pu récupérer les douilles sur place, témoignant du sérieux de l’investigation en cours.
La procureure de la République, Cécile Flamet, a confirmé ces éléments en précisant la dynamique du face-à-face entre l’auteur des coups de feu et les trois jeunes présents. L’absence de victimes directes ne minimise pas la gravité de l’incident, qui survient dans un contexte déjà marqué par de récents règlements de comptes violents en Bretagne, notamment une fusillade à Rennes la semaine précédente.
Isabelle Assih, maire de Quimper, a qualifié cette fusillade d’« événement grave ». Elle s’est rendue dès le lendemain matin sur place, au voisinage du terrain communal Syndrome Blanc, pour rencontrer commerçants et habitants, témoignant de la préoccupation locale face à ce regain de violences dans l’espace public.
