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La disparition de Stéphane Loriot a profondément affecté ceux qui l’ont connu. Figure emblématique de la protection de l’environnement, il a marqué la région de la Vienne et au-delà par son engagement exemplaire. En 2007, il a fondé l’Établissement public territorial du bassin de la Vienne, où il occupait le poste de directeur. Il est décédé le 29 avril à l’âge de 51 ans, des suites d’un choc anaphylactique, réaction allergique sévère suite à une piqùre d’abeille, un hobby qu’il pratiquait avec passion en amateur apiculteur.
Le décès de ce défenseur acharné de l’environnement a suscité une vague d’émotion et de témoignages. Ses collègues saluent son écoute attentive, sa rigueur et son engagement sans faille pour l’intérêt général. La droiture et la détermination de Stéphane Loriot ont grandement contribué à la préservation des milieux aquatiques du bassin de la Vienne. Son héritage reste une référence pour ceux qui poursuivent encore aujourd’hui cette mission essentielle.
Avant de s’installer dans la Vienne, Stéphane Loriot a exercé en Haute-Savoie durant près d’une décennie. Il y a dirigé des actions pour la gestion des milieux aquatiques auprès du syndicat d’aménagement de l’Arve et de ses affluents. Sa carrière témoigne d’un engagement ininterrompu au service de la nature et de l’écologie depuis presque trente ans.
Le choc anaphylactique, une réaction fatale
Le choc anaphylactique est une réaction brutale et dangereuse provoquée par le venin d’abeille. Elle se manifeste par une chute soudaine et sévère de la tension artérielle. Chez les personnes allergiques, une seule piqûre d’abeille, guêpe, frelon ou bourdon peut entraîner un décès. Seules les femelles de ces espèces sont capables de piquer. Les experts estiment que l’allergie aux piqûres d’hyménoptères affecte entre 1 % et 4 % de la population. En France, on recense environ trente décès annuels liés à ce type de piqûres, faisant de ce phénomène la première cause mortelle par venin.
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