L’affaire commence lorsqu’une lettre anonyme, provenant d’une ancienne compagne du prévenu, est adressée à la mairie de Trappes (Yvelines). Elle signale des comportements suspects d’un entraîneur de boxe de 37 ans envers une mineure entre 2023 et 2024. Le coach sportif a été jugé à Versailles pour atteintes sexuelles sur deux mineures au sein de son club de boxe.
Professeur d’espagnol en collège et à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, le prévenu a envoyé à ses élèves des SMS pour le moins explicites : « Même à l’entraînement, quand t’es à côté de moi, j’ai envie de te toucher », « t’es toute fraîche de ouf »…
Suspendu de ses fonctions à l’Éducation nationale
L’enquête a mis au jour de nombreux messages à caractère sexuel et un baiser échangé avec cette adolescente après un entraînement. La deuxième victime était raccompagnée chez elle par le coach en voiture après chaque cours. Elle a évoqué une « fellation consentie », tout en soulignant qu’il s’agissait d’un comportement déplacé puisqu’il était majeur. Après ces faits, elle a cessé de fréquenter les cours de boxe.
Depuis son placement sous contrôle judiciaire en mars 2025, le professeur a été suspendu de ses fonctions dans l’enseignement, mais il continue de donner des cours pour adultes au même club.
Accusé d’atteintes sexuelles sur deux mineures « par un majeur abusant de l’autorité de sa fonction », il a déclaré au procès ressentir de la honte au moment de la lecture des SMS par la juge. Il a expliqué traverser une mauvaise période alors : instance de divorce, décès de son père, alcoolisme. Le coach a indiqué être suivi par une psychologue et une addictologue. Le tribunal l’a condamné à huit mois de prison assortis d’un sursis probatoire.
