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Le meurtrier d’une fillette de 10 ans, tuée au Québec (Canada) en juillet 1994, a avoué les faits plus de 30 ans après. L’homme, âgé de 63 ans, Réal Courtemanche, a admis avoir tué Marie‑Chantale Desjardins après avoir été confondu grâce à un prélèvement d’ADN.
Preuves et condamnation
« Un prélèvement effectué dans le cadre de l’enquête révèle la présence du profil génétique de la victime et de l’accusé », a indiqué le procureur Me Alexandre Dubois. Déclaré coupable de meurtre non prémédité, l’accusé a écopé d’une peine de prison à vie. « Cette sentence est exceptionnelle et reflète la gravité du crime, et le fait que Réal Courtemanche s’est attaqué à ce que la société a de plus précieux, ses enfants », a ajouté le procureur.
Les circonstances du crime
Marie‑Chantale Desjardins avait disparu en juillet 1994 à Rosemère, près de Montréal. Son corps, porteur de marques de violence au niveau du dos, a été retrouvé dans un bois à l’arrière d’un centre commercial quatre jours après sa disparition ; sa tête était enfoncée dans le sol. Les analyses avaient conclu à une mort par étouffement. Ce meurtre Canada, survenu il y a plus de trois décennies, a profondément marqué la communauté.
Réactions et antécédents
« Et vous, Réal, vous avez cru ôter une vie, en réalité vous avez seulement ajouté du poids à votre propre existence. Vous porterez ce silence, ce vide, ce regard que vous avez éteint, jusqu’à votre dernier souffle », a lancé la mère de la victime.
Multirécidiviste condamné plus de 75 fois, Réal Courtemanche venait alors de sortir de prison au moment du crime initial. Il a été arrêté pour ce meurtre en décembre 2023 et était détenu depuis pour une peine indéterminée.
