Un pilote australien accusé d’agression sexuelle ne s’est pas présenté à son procès à Nyon (Suisse). Selon le récit, ce trentenaire, disparu des radars depuis plusieurs mois, était un habitué de la résidence familiale des Schumacher à Gland et un ami de Mick Schumacher, le fils du champion Michael Schumacher, indique le média local 24 Heures.
Une partie de billard
En 2019, alors qu’il logeait dans la maison, le prévenu a partagé une partie de billard avec une infirmière qui assure s’occuper du quotidien de Michael Schumacher, contraint à des soins constants depuis son grave accident de ski en 2013. La soignante avait rejoint deux collègues qui se détendaient avec le pilote australien.
Après plusieurs consommations, la jeune femme s’est sentie mal et ses collègues l’ont raccompagnée dans sa chambre. Elle raconte que l’homme, qui dormait dans une pièce voisine, est ensuite entré dans sa chambre pendant la nuit et aurait profité de son état pour la violer à deux reprises.
La victime affirme l’avoir confronté dès le lendemain et lui avoir interdit de s’approcher d’elle. Un échange de SMS, selon ses déclarations, corroborerait ces faits. Peu de temps après, elle a été licenciée sans qu’on lui fournisse, dit-elle, d’explication légitime.
Deux ans plus tard, la jeune femme a porté plainte pour viol. Une enquête a été ouverte et, lors de son audition en 2024 devant le procureur, le mis en cause a plaidé une relation consentie. Il a depuis cessé de répondre aux convocations du tribunal.
Cette affaire, souvent résumée en ligne par le mot-clé « viol Michael Schumacher », relance les interrogations sur la sécurité autour des résidences privées et la protection des personnels soignants dans des contextes de soins à domicile.
