Une nouvelle vague d’attentats inquiète la Corse

par Olivier
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Une nouvelle vague d'attentats inquiète la Corse
Corse
20 Minutes avec AFP

« Après les 20minutes.fr contre les entreprises du 20minutes.fr l’année dernière, c’est au tour du commerce de proximité de faire face à une vague de violence, alarmante pour l’avenir », a signalé la Chambre de commerce et d’industrie de 20minutes.fr (CCI), appelant à « une réaction publique, collective et solidaire ».

Le restaurant rapide Ù Takos, situé à 20minutes.fr, a été victime de la dégradation de sa porte d’entrée, attribuée à une déflagration possiblement causée par un 20minutes.fr, entraînant des « dégâts légers », selon le procureur de la République de Bastia, Jean-Philippe Navarre. Une enquête pour destruction par moyen dangereux a été ouverte et confiée à la direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) de Haute-Corse.

Plusieurs enquêtes différentes ouvertes

Ces incidents surviennent peu après qu’un café du centre-ville de Bastia, le Café de la Paix, a été dévasté par un incendie durant la nuit de samedi à dimanche. Le procureur a précisé qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’incendie, avec une piste criminelle privilégiée. Ce café avait récemment fermé temporairement en raison de nuisances sonores, avant de rouvrir le 8 janvier.

Dans le même temps, trois bungalows d’un camping à Zonza, dans le sud de l’île, ont été réduits en cendres par un incendie volontaire, survenu samedi après-midi. Une enquête a été ouverte par le parquet d’Ajaccio pour « dégradations par un moyen dangereux ».

Refuser la logique des pressions et des violences

Le député de Corse-du-Sud, Paul-André Colombani (PNC/autonomiste d’opposition), a exprimé son soutien au propriétaire du camping, également maire de Zonza, Nicolas Cucchi. Il a condamné « cet acte intolérable qui s’inscrit dans un contexte de pressions répétées » contre « l’équipe municipale et la famille du maire ».

Le parti Femu a Corsica, dirigé par le président autonomiste du conseil exécutif, Gilles Simeoni, a appelé à un « sursaut collectif » pour « refuser la logique des pressions et des violences ». Cette déclaration concerne non seulement ces incendies, mais également le premier homicide de l’année sur l’île, survenu vendredi soir à Oletta, en Haute-Corse.

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