Une enquête révélée par Le Parisien indique qu’un collégien de 13 ans est soupçonné d’avoir commis au moins quatre tentatives de viols depuis le 7 octobre 2024 dans le Val-d’Oise, notamment aux abords de Cergy-Pontoise. Placé en janvier dans un centre éducatif fermé, il présenterait, selon les médecins qui l’ont examiné, une forme de psychopathie émergente.
Les faits
La première agression remonte au 7 octobre 2024, vers 21h30. Une jeune fille de 17 ans, qui rentrait chez elle après être descendue du bus, a été agressée par le collégien armé d’un couteau. Il l’a plaquée au sol, étranglée et l’a forcée à lui pratiquer une fellation. Pour essayer de s’en sortir, la victime a feint d’accepter et a réussi à conduire l’agresseur jusqu’à son domicile, où le père a retrouvé le suspect caché dans un buisson. Le jeune garçon a alors été placé dans un centre éducatif fermé, sous contrôle judiciaire.
Quelques mois plus tard, toujours près de Cergy-Pontoise, deux nouvelles attaques au couteau ont visé une mère de famille et une mineure. La première victime a subi des contusions et un traumatisme psychologique entraînant un arrêt de travail de plusieurs mois. La seconde a réussi à maîtriser l’agresseur, qui a laissé tomber son couteau en prenant la fuite. L’ADN relevé sur l’arme a permis de confondre le suspect et d’orienter les enquêteurs vers lui.
Les enquêteurs le soupçonnent également d’au moins deux tentatives de viols supplémentaires, survenues durant des week-ends et des vacances scolaires pendant lesquels il bénéficiait temporairement de sorties pour retrouver sa famille. Depuis janvier, il dort en prison.
Situation sanitaire et judiciaire
Selon les examens médicaux cités par l’enquête, le collégien souffrirait d’une forme de psychopathie émergente. Sa prise en charge a donné lieu à un placement en centre éducatif fermé, puis à une détention depuis le début de l’année, dans le cadre des procédures en cours.