La ville de Grenoble et sa périphérie continuent d’être le théâtre d’épisodes violents liés aux armes à feu. Confrontée fréquemment à ce phénomène en lien avec le trafic de drogue, les autorités évoquent désormais une véritable « guerre des gangs ». Ce week-end encore, l’agglomération a enregistré plusieurs personnes blessées par balles.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme d’une vingtaine d’années a été grièvement blessé par balles à Échirolles, au sud de Grenoble. Son pronostic vital demeure engagé, selon une source policière. La victime a été déposée par des proches devant une clinique médicale avant que les secours ne prennent en charge sa situation une dizaine de minutes après l’attaque. Transporté en urgence absolue au service de réanimation du CHU de Grenoble, une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cette agression.
Ce cas porte à quatre le nombre de blessés par balles survenus ce même week-end dans l’agglomération grenobloise. Un homme de 19 ans se trouve dans un état critique suite à un tir survenu dans la nuit de vendredi à samedi dans la partie sud-est de Grenoble. Par ailleurs, deux autres hommes ont également été blessés par balles à Saint-Martin-d’Hères, sans que leur pronostic vital ne soit engagé.
Les autorités précisent que ces deux tentatives d’homicide distinctes sont liées au narcotrafic. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes, bien qu’il soit trop tôt pour confirmer un lien direct entre ces deux affaires.
Ces récents événements s’inscrivent dans un contexte de violences par balles récurrentes à Grenoble, exacerbées par le trafic de drogues et les conflits entre groupes criminels rivaux. Les forces de l’ordre restent mobilisées pour tenter de limiter ces affrontements meurtriers.