Trois membres de la communauté des gens du voyage ont été placés en garde à vue après avoir agressé le maire d’Anthon, Cédric Camp, dans l’Isère. L’incident s’est produit lorsque le maire a tenté de s’opposer à l’installation illégale de caravanes sur le stade municipal.
Les faits remontent au lundi 9 juin, lorsque Cédric Camp a décidé de se coucher devant les caravanes pour empêcher leur entrée sur la pelouse. Selon son témoignage, il a été soulevé puis jeté au sol, ce qui lui a occasionné des blessures justifiant sept jours d’incapacité temporaire de travail (ITT).
Intervention face à l’installation de 200 caravanes
Alerté de l’arrivée imminente de 200 caravanes sur le stade, le maire d’Anthon est intervenu alors que plusieurs membres de la communauté des gens du voyage avaient déjà fracturé la clôture pour pénétrer sur le terrain à l’aide de leurs véhicules. Cédric Camp a alors tenté d’en empêcher l’accès en se plaçant devant les caravanes.
Enquête et procédures judiciaires
Dans le cadre de cette affaire, trois individus ont été convoqués le mercredi 11 juin à la brigade de gendarmerie de Pont-de-Chéruy. Les investigations visent des chefs d’accusation de « violences et menaces sur personne dépositaire de l’autorité publique » ainsi que « dégradations et installation illicite en réunion sur le terrain d’autrui ».
Un des suspects a été libéré sous ordonnance pénale délictuelle, tandis que les deux autres ont vu leur garde à vue prolongée de 24 heures. Ils ont été présentés devant le parquet de Vienne pour suite à donner.