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Enquête sur les vols d’engins de chantier en Nouvelle-Aquitaine
Depuis la fin de l’année 2023, la région Nouvelle-Aquitaine, et plus particulièrement la Gironde, a été le théâtre d’une augmentation significative des vols d’engins de chantier, notamment des mini-pelles. Selon un communiqué de la gendarmerie nationale, 90 engins ont été dérobés au cours des douze derniers mois, représentant un préjudice total dépassant les 5 millions d’euros, chaque machine valant entre 40 000 et 80 000 euros.
Pour faire face à cette situation préoccupante, une enquête a été ouverte par la section de recherches de Bordeaux depuis le 12 novembre. Les investigations ont révélé l’existence d’une équipe organisée d’individus bien implantés dans le milieu des engins de chantier, incluant à la fois des voleurs et des receleurs.
Les méthodes utilisées par les malfaiteurs
Les voleurs se distinguent par leurs techniques sophistiquées pour passer inaperçus sur les chantiers. Ils utilisent notamment un fourgon faussement plaqué et sont souvent attelés à une remorque plateau. De plus, certains d’entre eux se sont dotés de gyrophares amovibles et portent des chasubles fluorescentes, accentuant leur apparence professionnelle.
Le 11 mars, la gendarmerie a procédé à l’arrestation de huit suspects dans la Gironde, ainsi que dans les départements des Landes, de Charente-Maritime et du Gers. Au cours de ces opérations, plusieurs engins, y compris des mini-pelles, un tractopelle, des remorques, ainsi que des jeux de clés universelles et un brouilleur de signal GPS, ont été saisis.
Des inculpations et des jugements à venir
Suite à ces événements, trois individus ont été placés sous contrôle judiciaire, poursuivis pour dix faits de vol en réunion, avec une date de jugement fixée au 12 mai. Une quatrième personne, quant à elle, a été remise en liberté, mais fera également face à des accusations similaires.