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Guerre, famine, peste et mort : les quatre cavaliers de l’Apocalypse ou simplement le quotidien dépeint par les médias mondiaux ? À l’ère du doomscrolling, véritable sport olympique de l’angoisse, il est facile de croire que la fin du monde approche à grands pas, prête à surgir à chaque actualisation. Pourtant, pour un peu de réconfort, il faut rappeler que les prévisions cataclysmiques ne sont pas nouvelles. Depuis des siècles, l’humanité anticipe des catastrophes planétaires qui ne viennent jamais.
Souvent, ces annonces apocalyptiques reposent sur des mensonges, des arnaques, une mauvaise interprétation scientifique, ou tout simplement l’ignorance. Comètes toxiques, bugs informatiques catastrophiques ou encore la colère divine prédite – autant de sources de panique passées qui ont déclenché la peur chez les plus pessimistes et crédules, tandis que d’autres en ont profité pour alimenter cette peur à des fins lucratives.
Il reste donc à espérer qu’un jour, si le monde devait vraiment s’éteindre, ce sera par une cause totalement imprévisible. Cette incertitude est peut-être la seule constante au cœur de nos mythes modernes liés aux événements célèbres faux et conspirations.
Y1K : La panique autour de l’an 1000

Aux alentours de l’an 1000, une certaine agitation parcourait l’Europe chrétienne, alimentée par la crainte d’un retour imminent de Jésus-Christ. Selon certaines croyances, cet événement marquerait le jugement des pécheurs, provoquant une inquiétude palpable. Cette période a également été marquée par plusieurs catastrophes naturelles : l’éruption du Vésuve, une peste dévastatrice et un gigantesque incendie à Rome.
Face à cette anxiété, les aristocrates, nerveux, faisaient des dons considérables au centre religieux influent de Cluny, en France. Ce geste pouvait être perçu comme une forme de compensation spirituelle. Le Saint-Empereur Romain lui-même était réputé être un mystique ou du moins se considérait comme tel, ce qui n’a pas vraiment contribué à apaiser les esprits.
Cette panique ne semble pas reposer sur des fondements solides quant au choix de l’année 1000. Ce chiffre rond et symbolique, appelé « millénium », est évoqué à plusieurs reprises dans le Livre de l’Apocalypse. Toutefois, la traduction et l’interprétation de ce texte restent controversées, car sa nature ésotérique et hallucinatoire, rédigée en grec ancien, permet une multitude de lectures en fonction du contexte et du message voulu.
Au final, le monde ne s’est pas arrêté à l’an 1000, ce qui a naturellement déçu ceux qui attendaient un bouleversement à cette époque. Cette histoire illustre parfaitement comment des mythes historiques peuvent se nourrir de croyances et de peurs collectives.
La Grande Déception

En 1843, alors que les États-Unis traversaient une période de renouveau religieux, un prédicateur baptiste laïc nommé William Miller annonça qu’après avoir étudié la Bible et calculé les dates, il pouvait déterminer avec précision le moment où Jésus reviendrait. Contrairement à la plupart des traditions chrétiennes, Miller affirma que les prophéties du Livre de l’Apocalypse n’avaient encore rien accompli : elles se réaliseraient toutes dans le futur, un futur qui commencerait en 1843… ou plutôt en 1844 !
Sans expliquer en détail ses calculs, et malgré les paroles mêmes de Jésus dans les Évangiles affirmant que personne ne connaîtrait l’heure de son retour, Miller déclara que le 22 octobre 1844 serait le jour où le Seigneur reviendrait. Il fallut aussi s’excuser pour le changement de date, initialement annoncée pour 1843.
Ce jour-là, environ 100 000 fidèles emplis d’espoir attendirent toute la journée, certains jusque tard dans la nuit, la venue tant attendue. Mais au lieu de l’apparition du Messie, ils furent confrontés à une déception glaciale. Pour certains, Jésus était venu en secret pour des raisons mystérieuses, tandis que d’autres perdirent totalement la foi. Cet événement marqua l’histoire sous le nom de « la Grande Déception ».
Bien que William Miller ait eu tort sur la date précise du Second Avènement, il laissa une empreinte durable dans la pensée religieuse américaine. Des groupes modernes comme les Adventistes du Septième Jour ou les Témoins de Jéhovah puisent encore dans cette tradition millérite, attendent la réalisation des prophéties de l’Apocalypse, mais évitent généralement de prédire une date précise.
L’invasion russe de la Nouvelle-Zélande

Les habitants des régions du Caucase, de Sibérie, de Pologne, de Hongrie, de l’ancienne Tchécoslovaquie, d’Afghanistan, de Géorgie, du Kazakhstan et d’Ukraine savent bien que les menaces d’invasion russe sont souvent à prendre très au sérieux. En revanche, la Nouvelle-Zélande n’a jamais réellement eu à craindre une telle situation.
Ces îles paradisiaques, situées à l’extrémité du monde, ont brièvement tremblé à l’idée de devoir manger du bortsch et apprendre un nouvel alphabet, mais les ambitions du tsar ne s’étendaient pas si loin au sud.
Au XIXe siècle, les relations furent tendues entre la Russie et les puissances européennes, notamment la Grande-Bretagne, la France et l’Empire ottoman, alliées contre la Russie lors de la guerre de Crimée (1853-1856). Dans les années 1870, des navires russes étaient parfois aperçus dans le Pacifique sud. C’est ainsi qu’en 1873, un journaliste audacieux tenta de sensibiliser les Néo-Zélandais à la menace russe.
Sa méthode ? Publier un faux reportage annonçant qu’un navire russe aurait pénétré le port d’Auckland, lancé un sous-marin et enlevé le maire dans le but de réclamer une rançon à la colonie. Ce canular, daté trois mois dans le futur pour souligner son caractère « théorique », provoqua une panique limitée.
Malgré tout, la rivalité anglo-russe pour l’influence en Afghanistan dans les années 1880 conduisit à la construction de fortifications préventives autour des villes côtières en Nouvelle-Zélande, témoignant d’une prudence face à une menace lointaine mais plausible.
La comète empoisonnée de 1910

La comète de Halley est une visiteuse régulière du ciel terrestre, mais son passage en 1910 promettait d’être exceptionnel. En effet, la Terre devait traverser la queue de ce corps céleste, ce qui aurait pu ajouter un éclat particulier au spectacle céleste. Cependant, l’astronome français Camille Flammarion, sans expérience des médias modernes, fit des spéculations hasardeuses lors d’une interview. Il suggéra que, bien que peu probable, la comète pourrait enlever l’oxygène de l’air ou contaminer l’atmosphère avec des gaz mortellement corrosifs.
Flammarion ne fut pas le seul à envisager des conséquences apocalyptiques, mais ses propos furent parmi les premiers à alimenter une série de demi-vérités et d’hypothèses hasardeuses. Cela conduisit certains à croire que la comète allait condamner la population de la planète. Lors d’un suivi, Flammarion parla même de poisons semblables au cyanure infiltrant l’atmosphère. En conséquence, des lecteurs fatalistes abandonnèrent leurs responsabilités – pourquoi planter des cultures ou payer des factures si la fin était imminente ? – et, comme souvent dans ces situations, des charlatans en profitèrent pour vendre des remèdes miracles. Plusieurs personnes se réfugièrent dans des grottes ou des pièces scellées, et tristement, certains suicides furent attribués à cette panique cosmique.
Le passage de la comète de Halley en 1910 s’acheva comme à son habitude : par un spectacle cosmique impressionnant, sans aucune mort liée à un poison venu de l’espace. (Une jeune femme perdit cependant la vie en tombant du toit où elle observait les cieux.) Curieusement, ce n’est qu’en 1984 que les prévisions de Flammarion se réalisèrent, mais uniquement dans un film à thème zombie intitulé Night of the Comet.
Le 30 octobre 1938, les ondes américaines furent envahies par une annonce alarmante : une force hostile avait débarqué dans le New Jersey, détruisant rapidement les défenses locales à l’aide d’armes terrifiantes. Si cette « guerre » ne vous rappelle rien de vos cours d’histoire, c’est parce qu’il ne s’agissait en réalité que d’une pièce radiophonique. Pour fêter Halloween et tester la puissance du média radiophonique, le jeune Orson Welles adapta le roman d’invasion extraterrestre La Guerre des Mondes, transposant l’action de la vallée de la Tamise vers le New Jersey, sous la forme de bulletins d’information.
Malheureusement, les rappels intermittents précisant que tout ceci était fictif manquaient de fréquence et de force de conviction, ce qui provoqua des panics localisées dans certaines régions. Pourtant, cette histoire de panique généralisée est aujourd’hui remise en question. Les enquêtes d’époque montrent qu’assez peu d’auditeurs avaient réellement suivi cette émission, qui était diffusée en concurrence avec d’autres programmes bien plus populaires. Une grande partie du récit autour de cette soi-disant panique vient surtout des articles de presse critique publiés dans les jours suivants, qui exagéraient largement la réaction du public en dénonçant l’imprudence de l’expérience.
En effet, des lettres envoyées aux rédactions affirment ne pas avoir observé de panique notable. En 1938, les Américains savaient globalement que les extraterrestres n’avaient pas envahi leur territoire — et que la véritable guerre à venir serait contre un adversaire beaucoup plus proche, annonçant la montée des tensions en Europe.
Le 16 juillet 1945, le test Trinity d’une bombe au plutonium marqua la première détonation d’une arme atomique dans l’histoire de l’humanité. Ce moment historique fut pourtant empreint d’une inquiétude extrême : certains scientifiques craignaient qu’il ne soit aussi le dernier. Non pas parce que l’humanité renoncerait à ces armes, mais de peur que la détonation n’enflamme l’atmosphère terrestre, provoquant une réaction de fusion nucléaire incontrôlable.
Cette hypothèse, qui aurait signifié la fin de toute vie sur Terre, reposait sur la crainte que la chaleur intense du test déclenche une réaction auto-entretenue entre le plutonium et l’azote présent dans l’atmosphère. Pour rappel, la fusion nucléaire est le même processus qui alimente le Soleil. Toutefois, Robert Oppenheimer et ses collègues assurèrent que les conditions atmosphériques — pression et température — étaient trop faibles pour qu’un tel scénario se produise, ce qui permit d’autoriser le test.
Avant l’explosion, un humour noir circulait parmi les scientifiques rassemblés sur place. Enrico Fermi pariait sur la possibilité que la bombe anéantisse tout le Nouveau-Mexique, tandis qu’Edward Teller appliquait généreusement de la crème solaire, conscient de la puissance en jeu. Finalement, le test réussit, confirmant que la bombe possédait juste la taille et la puissance nécessaires pour détruire une ville japonaise, annonçant ainsi l’ère nucléaire.
Guerre thermonucléaire mondiale (jusqu’à présent)

Heureusement pour les prophètes de malheur après le test Trinity, la prolifération continue des armes nucléaires a offert à l’humanité de nombreuses occasions de s’anéantir elle-même. Depuis des décennies, Washington et Moscou disposent de systèmes prêts à lancer des frappes nucléaires en un instant.
Le délai pour confirmer une attaque ennemie est souvent très court, exposant le monde à un risque élevé. Pourtant, de nombreuses fausses alertes, quoique terrifiantes, n’ont jamais abouti à une guerre thermonucléaire globale.
Parmi ces incidents : une tentative de lancement de recherche en Norvège dont les informations ont mal circulé jusqu’en Russie, un radar au Groenland ayant pris la lune pour des missiles nucléaires, des bandes de test confondues avec des données réelles à au moins deux reprises, ainsi qu’un simple commutateur défaillant dans une station téléphonique d’AT&T qui a désactivé deux sites d’alerte précoce.
Le plus célèbre de ces cas remonte à 1983, lorsque le reflet du soleil sur des sommets nuageux a été détecté par radar comme une salve de missiles. Cet incident aurait pu mener à une catastrophe mondiale, mais c’est la lucidité d’un garde soviétique, qui refusa de croire à une attaque surprise américaine, qui empêcha la guerre.
Le contexte politique a aussi joué un rôle : sous la présidence de Richard Nixon en déclin, son alcoolisme et sa dépression clinique suscitaient des craintes quant à des décisions nucléaires impulsives. Ainsi, toute ordre impliquant des armes nucléaires devait impérativement passer par le secrétaire à la Défense américain, James Schlesinger, pour être validé.
Le terme « Y2K » désignait un problème informatique potentiel qui suscitait beaucoup d’inquiétude à l’approche de l’an 2000. En effet, le format des dates stockées sur deux chiffres pouvait faire interpréter l’année 2000 comme 1900, ce qui risquait de provoquer des erreurs majeures dans le fonctionnement de nombreuses machines et systèmes.
Certaines prédictions alarmistes envisageaient des scénarios catastrophiques : avions tombant du ciel, krach boursier comparable à celui de 1929 tellement violent que le sol pourrait se fissurer… Ces craintes ont nourri une véritable panique mondiale.
Pourtant, la réalité fut très différente : aucune perturbation majeure ne survint, et beaucoup purent célébrer le passage au nouveau millénaire dans la joie, avec du champagne et même quelques baisers éméchés à minuit.
Cette situation doit être comprise comme une « crise évitée » de justesse. Le bug Y2K constituait effectivement un risque sérieux, mais il a été largement sous-estimé dans l’incroyable travail de prévention engagé dès 1988. Grâce à une mobilisation mondiale, une somme colossale d’efforts et de moyens financiers a permis de corriger les systèmes informatiques à temps.
Ainsi, en dépit d’une échéance ferme sur douze ans, l’ensemble du parc informatique mondial a pu être mis à l’épreuve et adapté pour traverser ce cap sans catastrophe. Paradoxalement, lors des premiers jours de l’an 2000, certains radars américains détectèrent des lancements de missiles russes qui furent d’abord pris pour des anomalies liées au bug, avant que l’on réalise qu’il s’agissait en réalité de faits liés au conflit en Tchétchénie.

Les accélérateurs de particules sont au cœur des avancées en physique, propulsant les particules à des vitesses extrêmes avant de les faire entrer en collision. Cette méthode permet aux scientifiques d’étudier les débris produits pour mieux comprendre les fondamentaux de la matière. Le plus grand de ces instruments est le Grand collisionneur de hadrons (LHC), situé à la frontière franco-suisse, opéré par le CERN (Conseil européen pour la recherche nucléaire).
Les expériences menées au LHC ont ouvert des pistes fascinantes, notamment dans la recherche de la matière noire, des dimensions supplémentaires, ou encore la découverte du boson de Higgs, responsable de la masse des particules.
Pourtant, le LHC a aussi suscité une panique notable, fondée sur la peur que ses expériences puissent créer de minuscules trous noirs. Cette idée provient d’une interprétation erronée : les trous noirs imaginés par la science-fiction sont des monstres cosmiques dévorant tout sur leur passage, mais ceux hypotétiquement produits par le LHC seraient non seulement réduits à une échelle infime, mais aussi incroyablement éphémères, s’évaporant rapidement via un phénomène appelé rayonnement de Hawking.
Certaines hypothèses plus fantaisistes suggèrent même que le LHC pourrait ouvrir un portail vers une autre dimension. Avec le surnom mal compris du boson de Higgs, la « particule de Dieu », certains ont même redouté une porte vers les enfers.
Pour rassurer le public, les scientifiques ont souligné que les rayons cosmiques, issus du Soleil, bombardent constamment l’atmosphère terrestre avec une énergie bien supérieure à celle générée par le LHC. La différence majeure réside dans le fait que le collisionneur offre un environnement contrôlé, permettant de collecter et d’analyser des données précises avant de les divulguer au public, qu’il soit attentif ou non.

Entre 2014 et 2016, une épidémie majeure du virus Ebola a dévasté les pays ouest-africains de la Libéria, de la Guinée et de la Sierra Leone. Des cas isolés sont également apparus en Italie, au Mali, au Nigeria, au Sénégal, en Espagne, au Royaume-Uni, et aux États-Unis. Près de 30 000 personnes ont été infectées, causant la mort de 11 325 individus.
Un effet secondaire inattendu de cette crise a été la diffusion d’informations erronées et la panique irrationnelle parmi le public américain. Bien que l’Ebola soit extrêmement mortel pour ceux qui contractent le virus, il n’est pas particulièrement contagieux comparé à d’autres virus. Il ne se transmet pas par voie aérienne et n’est généralement pas contagieux avant l’apparition des symptômes. Pourtant, une majorité d’Américains pensaient à tort que les contaminations aériennes et asymptomatiques étaient possibles.
Cette méconnaissance a conduit certains politiciens à remettre en question les directives officielles concernant l’exposition et la quarantaine, certains gouverneurs d’État allant jusqu’à adopter des règles restrictives et difficiles à appliquer pour les professionnels de santé revenant d’Afrique.
En réalité, seuls 11 cas d’Ebola ont été confirmés aux États-Unis. Deux patients sont décédés, tous deux ayant contracté la maladie à l’étranger avant leur arrivée sur le sol américain. Les cas de contagion locale se sont limités à deux infirmières, qui ont toutes deux survécu. Par ailleurs, les politiques de quarantaine au Texas ont suscité de vives critiques. L’ACLU a notamment dénoncé qu’une famille ait été contrainte de rester dans un appartement exigu avec le patient mourant et une literie souillée, exposant ainsi les proches à un risque inacceptable.
Nibiru/Planète X

Depuis plusieurs décennies, les scientifiques observent des oscillations inhabituelles dans les orbites des objets situés aux confins du système solaire. Ces anomalies suggèrent la possible existence d’une planète encore inconnue, située bien au-delà de Neptune. Cette « neuvième planète » — ou dixième si l’on défend toujours la cause de Pluton — serait plusieurs fois plus grande que la Terre et mettrait plus de 10 000 ans à effectuer une révolution complète autour du Soleil.
Découvrir un tel corps céleste pourrait clarifier de nombreux mystères liés aux trajectoires orbitales « inclinées » observées parmi certains objets du système solaire. Pourtant, malgré les hypothèses et les recherches, cette Planète Neuf, parfois surnommée Planète X, reste introuvable.
Cependant, bien avant cette quête scientifique, un mythe s’était déjà formé autour d’une planète nommée Nibiru. Popularisé dès 1976 par le livre « The 12th Planet », ce récit pseudoscientifique racontait l’existence d’une douzième planète — la planète d’origine d’extraterrestres responsables de l’évolution humaine — revenant tous les 3600 ans à proximité de la Terre.
Nibiru est devenu au fil des années une figure centrale de nombreuses théories du complot apocalyptiques, prédisant une collision imminente avec notre planète. Ces dates catastrophistes se sont succédées : 2003, 2011, puis 2012 — toutes annoncées sans jamais se réaliser. La théorie d’un corps errant invisible, se frayant subrepticement un chemin vers la Terre, n’a aucune base scientifique fiable. Une planète de cette taille, se déplaçant à la vitesse requise pour correspondre à ces prédictions, serait aisément détectable grâce à son influence gravitationnelle sur d’autres objets et serait visible à l’œil nu plusieurs années avant toute approche rapprochée.
