Une loi insolite en Caroline du Sud interdisant de danser le dimanche
Ah, la Caroline du Sud. Un État réputé pour ses paysages pittoresques et sa culture riche. Cependant, derrière cette image accueillante se cache une législation surprenante qui suscite l’étonnement. Selon le Code des lois de Caroline du Sud, il est illégal de danser dans des salles de danse publiques entre minuit le samedi et minuit le dimanche.
La loi, intitulée « L’exploitation le dimanche interdite », a été adoptée en 1962, mais elle repose sur des textes plus anciens datant de 1923. On peut donc dire que depuis un certain temps, le monde de la danse est en conflit avec cette réglementation. En effet, si la plupart des gens considèrent que la danse fait partie de la culture moderne et des loisirs du week-end, cette loi semble figée dans le temps.
Le texte précise que les salles de danse doivent rester fermées au public entre ces heures, créant une série de questions intrigantes. Par exemple, qu’en est-il des restaurants où la musique incite les clients à danser ? Cette loi ne couvre-t-elle pas d’autres espaces où la danse pourrait avoir lieu ? Les ambiguïtés de cette réglementation déconcertent à la fois les résidents et les experts juridiques.
Ce qui rend cette loi encore plus fascinante, c’est son origine probable dans un contexte religieux. En effet, la Constitution de Caroline du Sud de 1778 désigne la « religion chrétienne protestante » comme la religion officielle de l’État. Ainsi, l’interdiction de danser le dimanche peut être perçue comme un reflet des valeurs qui ont profondément influencé la législation du coin.
Concernant les sanctions, une première infraction entraîne une amende de 10 à 50 dollars, chiffre à ajuster pour l’inflation, tandis que des infractions répétées peuvent mener à des peines d’emprisonnement ou à des amendes plus élevées. Curieusement, ces pénalités ciblent principalement les établissements plutôt que les danseurs eux-mêmes.
Malgré des tentatives de révision de cette loi en 2016, le cadre législatif est resté inchangé, et il semble que les Caroliniens du Sud devraient se contenter de s’exprimer librement dans le confort de leur foyer chaque dimanche.