La Mort Étrange de Tennessee Williams : Révélations Inattendues

par Olivier
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La Mort Étrange de Tennessee Williams : Révélations Inattendues
États-Unis

Insolite

Tennessee Williams

Né Thomas Lanier Williams III, Tennessee Williams a mené une vie aussi intense et tourmentée que les drames qu’il a écrits. Enfant fragile, il grandit avec un père alcoolique, une mère excentrique et une sœur schizophrène victime d’une lobotomie mal avisée. Oser s’affirmer ouvertement homosexuel à son époque relevait du défi, mais Williams ne recula jamais, traversant des relations publiques passionnées qui auraient fait sensation sur les réseaux sociaux de nos jours.

Il semblait donc presque naturel qu’un maître du mélodrame s’éteigne lui-même dans un contexte théâtral. Pourtant, l’auteur de pièces telles que La Ménagerie de verre, Un Tramway nommé Désir ou La Chatte sur un toit brûlant connut finalement une fin extrêmement banale, presque déconcertante face à toute sa carrière.

Tennessee Williams

À 71 ans, Tennessee Williams traversait une période difficile après des années de succès fulgurant dans les années 1940, suivies d’une relative discrétion et de pièces moins acclamées. Sa santé mentale déclina progressivement, compliquée par des problèmes d’addiction qui alimentaient un cercle vicieux de relations conflictuelles et de rechutes. Ces difficultés furent aggravées par la perte de deux de ses compagnons de longue date. Kip Kiernan, son premier grand amour, mourut à 26 ans, tandis que Frank Merlo, avec qui il partagea 14 années, succomba d’un cancer du poumon en 1963.

La disparition de Frank Merlo plongea Williams dans une profonde dépression. Il se tourna alors vers le Dr Max Jacobson, surnommé « Doctor Feelgood », un médecin célèbre des années 1950 pour ses traitements fortement dosés en amphétamines. Malgré une consommation accrue, la santé de l’auteur ne s’améliora guère.

Ce que beaucoup ignorent, c’est que la fin tragique de Tennessee Williams ne survint pas dans un contexte glamour ni dramatique, mais suite à un accident domestique pour le moins insolite. Selon le New York Times, l’écrivain utilisait un spray nasal pour administrer des barbituriques. Par malchance, il inhalait accidentellement le bouchon du flacon, provoquant un étouffement fatal. Seul dans sa chambre, il succomba sans pouvoir appeler à l’aide.

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