Les vidéos étranges inexpliquées qui fascinent le monde entier

par Zoé
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Les vidéos étranges inexpliquées qui fascinent le monde entier
États-Unis, Turquie, Norvège, France

Insolite : Les vidéos étranges et inexpliquées qui captivent le monde

Silhouette de main sur une télévision vintage, fond sombre et effets de fumée bleue

Pour les passionnés du mystérieux et de l’insolite, de nombreuses histoires étranges ont sans doute éveillé leur curiosité. Cependant, comme le dit le proverbe, les paroles s’envolent. Un récit effrayant raconté au coin du feu ne constitue pas une preuve tangible. Une vidéo inexpliquée, en revanche, pourrait-elle faire la différence ?

Peut-être. Face à la multitude de vidéos étranges disponibles, il est évident que certaines sont des montages, souvent maladroits. Avec la démocratisation des logiciels de montage et de modélisation 3D, il est aujourd’hui plus simple que jamais de créer un fantôme ou une créature surnaturelle depuis son bureau. De plus, bon nombre d’erreurs courantes consistent à confondre des phénomènes ordinaires — comme la planète Vénus ou un animal forestier commun — avec des objets plus fascinants, tels qu’un engin extraterrestre ou le légendaire Bigfoot.

Cependant, si vous acceptez l’incertitude, plusieurs vidéos démontrent des phénomènes étranges qui pourraient vous faire revoir votre vision du monde. Qu’il s’agisse de disparitions mystérieuses, de cryptides, ou de lumières anormales dans le ciel, cette sélection de vidéos étranges demeure, à ce jour, indéchiffrable.

Les pilotes de la marine américaine face à un mystère aérien toujours inexpliqué

En 2004, des pilotes de la marine américaine postés sur la côte Pacifique ont fait face à une observation pour le moins étrange, voire déconcertante. Le commandant David Fravor et le lieutenant-commandant Alex Dietrich, en service à bord du porte-avions USS Nimitz au large de la Californie du Sud, ont été alertés par leur radar de la présence d’anomalies aériennes inhabituelles.

Accompagnés de leurs officiers systèmes d’armes, ces quatre témoins ont repéré ce que Fravor décrira plus tard comme un objet en forme de Tic Tac, de grande taille, blanc, qui planait au-dessus de l’océan. Ce curieux vaisseau semblait imiter leurs mouvements sans posséder ni émissions visibles, ni système de propulsion apparent, ni marquages distinctifs. Le commandant Fravor souligna également sa capacité à accélérer à des vitesses étonnantes, défiant toute logique aéronautique connue.

Pour approfondir l’observation, d’autres avions de chasse ont été dépêchés depuis le Nimitz, parmi eux le lieutenant-commandant Chad Underwood, qui a réussi à filmer l’objet grâce à une caméra infrarouge embarquée sur son avion, capturant des images inédites et déroutantes.

Ces observations ne furent pas isolées : des vidéos montrant des phénomènes aériens non identifiés (PAN) ont également été tournées par des pilotes de la marine en 2014, 2015 et 2019. Toutefois, ce n’est qu’en 2020 que le Département de la Défense américain rendit publiques les trois premières vidéos, confirmant leur authenticité l’année suivante. En 2023, encore davantage de séquences filmées par des drones militaires furent dévoilées, entretenant le mystère.

Malgré l’expertise des pilotes ayant été témoins de ces phénomènes, beaucoup avouent ne toujours pas comprendre la nature de ces objets. Officiellement, ceux-ci restent « inconnus ». Plusieurs hypothèses ont été avancées pour tenter d’expliquer ces images : dysfonctionnements d’instruments, erreurs humaines, problèmes logiciels, ou même des confusions avec des avions commerciaux ou des ballons festifs mal identifiés. Pourtant, aucune explication convaincante n’a jamais été apportée.

Clown aperçu par une caméra de sécurité domestique

En 2016, une étrange vague de phénomènes a pris les États-Unis d’assaut : des individus costumés en clowns d’horreur ont commencé à apparaître dans divers endroits, suscitant étonnement et inquiétude. Ces « clowns terrifiants » se sont manifestés par des comportements allant du presque anodin — comme simplement tenir des ballons dans la rue — à des actions plus inquiétantes, filmées par des caméras de surveillance domestiques, où ils semblaient rôder aux abords des routes.

Certains de ces comportements ont même franchi la ligne de la criminalité, notamment avec des poursuites de passants, ou, plus dramatiquement, un incident en Suède où un mineur a été poignardé par une personne déguisée en clown. Bien que quelques agresseurs aient été identifiés et appréhendés, la majorité sont restés anonymes, laissant planer un mystère autour de cette flambée soudaine d’apparitions.

Cette frénésie a été rapprochée de la sortie imminente en 2017 du film « Ça », adaptation du roman de Stephen King centré sur un clown emblématique de l’horreur. Certains ont avancé l’idée que cette tendance aurait pu être une forme d’expression ludique ou de catharsis face à une année déjà difficile. Pourtant, malgré les nombreuses vidéos insolites et témoignages, les motivations réelles derrière cette panique collective demeurent énigmatiques et inexpliquées.

Une paire d’apparitions non autorisées de Max Headroom déconcertantes

Dans les années 1980, Max Headroom était déjà une figure mystérieuse. Apparue pour la première fois en 1985, cette personnalité télévisée censée être générée par ordinateur était en réalité incarnée par Matt Frewer, un acteur humain lourdement maquillé. Pourtant, une apparition non autorisée de Max Headroom reste l’un des plus grands mystères insolites de cette décennie.

Le 22 novembre 1987, lors d’une soirée ordinaire de diffusion télévisée à Chicago, un segment sportif sur WGN-TV fut brusquement interrompu : l’écran passa au noir, puis Max Headroom fit son apparition — ou plutôt quelqu’un portant un masque de Max Headroom, se tenant devant un fond tournant avec un bruit statique assourdissant. Après environ 30 secondes, les ingénieurs reprirent le contrôle du flux vidéo, revenant sur un présentateur de nouvelles visiblement surpris, qui accueillit cette interruption avec un sourire intrigué.

Environ deux heures plus tard, un autre canal fut à son tour piraté par ce même signal. Ce coup-ci, la silhouette masquée de Max Headroom réapparut, accompagnée d’un son brouillé qui semblait se moquer du directeur sportif de WGN-TV, alternant entre propos incohérents et plaintes, comme si l’intrus avait été frappé par une tapette à mouches — un indice suggérant au moins un complice.

Malgré les enquêtes approfondies menées par la FCC et le FBI, sans oublier des affirmations en 2010 d’un utilisateur anonyme de Reddit prétendant en savoir plus, ni l’identité des responsables ni leur motivation n’ont jamais été établies avec certitude. Ce mystère reste un exemple captivant de vidéos inexpliquées, mêlant piratage télévisuel et culture populaire.

Folie à deux démontrée de manière dramatique

La folie à deux, ou « double folie », est un phénomène psychiatrique où deux personnes ou plus partagent des délires paranoïaques communs. Ce trouble rare a été illustré de manière saisissante lors d’émissions diffusées sur la BBC, en particulier dans les programmes « Traffic Cops » et « Madness in the Fast Lane » en 2010.

En mai 2008, les jumelles suédoises Sabina et Ursula Eriksson quittent l’Irlande pour Liverpool. Après que Sabina ait signalé à la police une inquiétude concernant la sécurité de ses enfants, elles embarquent ensemble dans un bus en direction de Londres. Leur comportement étrange pousse les passagers et le conducteur à s’inquiéter, les forçant à descendre près de l’autoroute M6, où les autorités interviennent à deux reprises.

Ursula tente soudainement de s’enfuir sur l’autoroute, mais heurte un poids lourd et subit de graves fractures à la jambe. Sabina tente aussi de fuir, mais elle est projetée contre le capot d’une voiture et perd connaissance. À son réveil, elle attaque des policiers avant d’être menottée.

Ursula est hospitalisée pour ses blessures, tandis que Sabina, étonnamment indemne, est relâchée au bout d’une journée sans examen psychiatrique. Errant près de Stoke-on-Trent, elle est secourue par un habitant, Glenn Hollinshead, qu’elle poignarde mortellement peu après. Jugée pour ce crime, Sabina purge une peine de prison, sans qu’aucune explication claire n’ait jamais émergé sur l’origine de cette folie collective ni sur le passage à l’acte.

La dernière vidéo d’Elisa Lam demeure déroutante

Images de surveillance d’Elisa Lam dans l’ascenseur de l’hôtel

Au premier abord, Elisa Lam semblait être une touriste comme une autre à Los Angeles. Elle séjournait alors au Cecil Hotel, un établissement connu pour son passé trouble. Bien que les sans-abri vivant dans l’hôtel ne représentaient pas une menace directe, quelque chose a mal tourné durant son séjour.

Les caméras de surveillance ont capturé Elisa dans un ascenseur de l’hôtel. Elle y entre et sort pendant que celui-ci est arrêté à un étage, parfois semblant se cacher ou engager une conversation avec une personne invisible ou peut-être inexistante. Ce comportement étrange soulève davantage de questions qu’il n’apporte de réponses.

Quelques jours plus tard, elle disparaît. Son corps est retrouvé 19 jours après, dans un réservoir d’eau situé sur le toit de l’hôtel. Sa mort, officiellement accidentelle, a été attribuée en partie à son trouble bipolaire, mais il reste obscur comment elle a pu accéder au toit, un lieu normalement verrouillé.

Certains témoins ont rapporté que Lam montrait des signes de paranoïa et semblait hostiles envers d’autres clients, ce qui laisse penser qu’elle traversait une crise psychique. Toutefois, la diffusion des images de l’ascenseur a nourri de nombreuses hypothèses, parfois surnaturelles — supposant une rencontre avec un fantôme —, parfois plus prosaïques — suggérant une menace humaine.

Faute d’éléments matériels solides et avec pour seule preuve ces images énigmatiques, le mystère entourant la mort d’Elisa Lam reste entier, suscitant fascination et interrogations dans le monde entier.

Flash bleu aperçu dans une vidéo de caméra de surveillance

Une vidéo filmée dans une maison du Texas suscite autant d’interrogations que des images d’OVNI capturées depuis un chasseur de la Marine américaine. Ce phénomène étrange a été enregistré dans une banlieue de Houston en mars 2017, chez Erica Garner. Alors qu’elle remplissait les gamelles d’eau de ses chiens, une lumière bleue intense traverse brusquement le bas de l’écran. Tant Garner que ses chiens ont remarqué cette apparition, et elle s’exclame à voix haute : « Qu’est-ce que c’était ? C’est bizarre. Vraiment bizarre. » Peu après, elle confiait que ses yeux commençaient à brûler et que son sommeil avait été perturbé par des rêves troublants mêlant images interstellaires.

Un expert en photographie qui a analysé cette séquence pour l’émission The Proof Is Out There a souligné qu’aucune ombre ne se projetait lors du flash, et que la vidéo semblait présenter un saut temporel d’environ sept secondes. Une autre enquête initiale a envisagé la piste d’une ampoule défaillante, mais plusieurs tests réalisés sur place n’ont pas reproduit cet effet. Un scientifique a également confirmé que la foudre ne pouvait être à l’origine de ce phénomène. Ces hypothèses écartées, le mystère du flash bleu reste entier, fasc nant toujours les passionnés de phénomènes inexpliqués.

Empilement d'ossements humains dans les Catacombes de Paris

Les Catacombes de Paris ont été créées à la fin du XVIIIe siècle, lorsque les cimetières parisiens sont devenus surpeuplés au point de menacer la santé publique. Pour remédier à cette situation, les autorités ont ordonné des exhumations dont les ossements furent transférés vers les anciennes carrières souterraines sous la ville.

Aujourd’hui, une partie des catacombes constitue une attraction touristique majeure, en partie grâce à Napoléon. Mais les cataphiles, ces explorateurs urbains passionnés, s’aventurent bien au-delà des sentiers balisés dans un labyrinthe de 300 kilomètres de galeries. Malheureusement, certains visiteurs moins avertis causent des dégâts et se perdent fréquemment, posant un réel problème de sécurité.

Le lieu est particulièrement traître : plusieurs personnes y ont passé des jours sans pouvoir en sortir, et un décès est officiellement confirmé, celui de Philibert Aspairt en 1793. Pourtant, une vidéo mystérieuse vient peut-être s’ajouter à cette sombre liste. En 2000, dans l’émission « Scariest Places on Earth », le réalisateur Francis Freedland déclara avoir retrouvé une cassette dans les catacombes.

Cette vidéo en vue subjective montre une progression dans une zone profonde des galeries, filmant des lieux authentiques. Au fur et à mesure, le vidéaste invisible s’agite de plus en plus, finit par courir puis abandonne la caméra en fuyant précipitamment. L’ambiance oppressante et le mystère planant sur l’origine de cette séquence intriguent encore.

Plusieurs doutes entourent cette vidéo : elle ne montre jamais de visages et n’a jamais été diffusée intégralement, ce qui pourrait suggérer une mise en scène. De plus, les autorités n’ont curieusement jamais enquêté sur cette découverte. Malgré cela, Freedland n’a jamais reconnu de supercherie, et le drame d’Aspairt rappelle que la mort guette toujours dans ces dédales souterrains.

La séquence vidéo de Patterson-Gimlin fascine encore

Parmi les vidéos prétendument capturant un bigfoot, peu rivalisent avec ce que l’on nomme aujourd’hui le film Patterson-Gimlin. Tournée en 1967, cette séquence montre, selon les dires, une femelle bigfoot – surnommée Patty – s’enfonçant dans les bois près de Bluff Creek, dans une région isolée du nord de la Californie. Malgré les controverses qu’elle suscite, cette vidéo est souvent considérée comme une référence majeure en matière de preuves liées au bigfoot.

Lors d’un épisode de la série “MonsterQuest” diffusée sur le History Channel, des chercheurs, dont l’anthropologue et défenseur académique du bigfoot Jeff Meldrum, ont tenté de reproduire la posture et la démarche observées chez Patty. Leur conclusion : il est très difficile, voire impossible, pour un humain d’imiter ce mouvement distinctif.

Cependant, cette séquence ne fait pas l’unanimité et compte aussi ses détracteurs. Parmi eux, certains avancent que Patty serait en réalité un homme déguisé en gorille. Le costumier Phillip Morris a affirmé avoir fourni un tel costume à Patterson, qui lui aurait également demandé des conseils pour dissimuler la fermeture éclair et donner une impression de taille hors norme au porteur. Par ailleurs, Bob Heironimus a déclaré être celui qui portait ce costume dans la vidéo.

Malgré ces accusations, aucune preuve définitive n’a été produite à ce jour. Les partisans comme Jeff Meldrum continuent d’insister sur le fait que la marche observée dans la vidéo diffère nettement de celle d’un humain. Par ailleurs, Heironimus a lui-même été accusé d’avoir inventé cette histoire pour se faire un nom, d’autant que sa description d’un costume maison renforcé de crins de cheval ne coïncide pas avec celle du costume de gorille expliquée par Morris. Face à cet imbroglio mêlant rumeurs et témoignages contradictoires, la vidéo Patterson-Gimlin reste un sujet à part, qui doit être jugé sur sa seule teneur et non sur les spéculations qui l’entourent.

Anomalie dans le ciel au-dessus de l'île Catalina, diffusée dans 'The Proof is Out There'

Située à un peu plus de 30 kilomètres au sud de Los Angeles, l’île Catalina fait partie des îles du canal de la région. Cette destination touristique prisée est également considérée par certains comme un point chaud d’activités mystérieuses liées aux OVNI, avec de nombreuses formes et lumières étranges aperçues non seulement dans le ciel au-dessus de l’île mais aussi dans les eaux environnantes.

En juillet 2021, le groupe de recherche UAPx a enregistré une anomalie intrigante dans le ciel à près de 4 heures du matin grâce à une caméra détectrice de mouvements. Ce qui apparaît est une forme sombre aux contours diffus, ponctuée de lumières intérieures, qui intrigue toujours. S’agit-il d’une nouvelle observation d’OVNI ? D’un passage interdimensionnel ? Fait notable, l’île Catalina n’est pas loin d’une zone où des porte-avions de la marine américaine ont déjà signalé la présence d’un mystérieux objet surnommé « Tic Tac ».

Les analyses menées par l’équipe de « The Proof Is Out There » restent prudentes : cette image pourrait parfaitement correspondre à un défaut de caméra mal interprété. Le physicien Michio Kaku évoque la possibilité qu’il s’agisse d’un trou noir ou d’un pont Einstein-Rosen (ou trou de ver), mais souligne qu’une telle anomalie devrait provoquer des effets gravitationnels visibles autour d’elle. Il évoque aussi une autre hypothèse plus terre-à-terre : un phénomène atmosphérique appelé « fallstreak hole », résultat d’une différence de température causée, par exemple, par les résidus de moteurs d’avion.

L’équipe scientifique de l’UAPx a vérifié les registres de la FAA (l’agence fédérale de l’aviation) et n’a trouvé aucun vol prévu à cette heure à cet endroit. De plus, aucun autre dysfonctionnement de caméra n’a été rapporté lors de cette mission, renforçant le mystère autour de cette étrange apparition.

Un cryptide de l’Alaska ?

Capture en noir et blanc d’une créature mystérieuse filmée en Alaska

Existe-t-il un cryptide en Alaska ? Une vidéo tournée en 2009 dans la baie de Nushagak, un vaste estuaire du sud-ouest de l’Alaska, pourrait bien en montrer un. Kelly Nash, pêcheur de saumons, se trouvait dans l’estuaire avec ses deux fils lorsque le trio aperçut une chose étrange dans l’eau. Ils sortirent immédiatement une caméra et commencèrent à filmer.

Sur les images, on voit une créature qui semble se déplacer dans l’eau, ce qui a conduit certains à penser qu’il s’agirait du mystérieux Cadborosaurus, surnommé « Caddy », censé avoir été observé le long des côtes de l’Alaska et de la Colombie-Britannique. Mais s’agit-il vraiment d’un énorme monstre marin serpentiforme ? La vidéo est en noir et blanc, d’une qualité granuleuse, ce qui rend l’identification difficile et propice à l’interprétation.

Michael Primeau, analyste vidéo judiciaire, a expliqué que la vidéo avait été agrandie et stabilisée, rendant son appréciation délicate quant à son authenticité. La biologiste marine Dr Shea Steingass a rejeté l’hypothèse d’un reptile, soulignant la difficulté qu’aurait une telle créature à survivre dans les eaux froides de la baie. D’autres candidats, tels que l’ophichthys ou une anguille géante, ne correspondent pas non plus aux espèces connues de la région. Une autre explication populaire évoque un groupe de phoques, mais ces animaux ne nagent pas habituellement en ligne droite.

Finalement, Dr Steingass admit ne pas savoir ce que cette créature pouvait être, laissant cette vidéo intriguante, mais potentiellement douteuse, dans un certain flou.

Drones observés au-dessus du New Jersey, image partagée par CBS New York

À partir de novembre 2024, une série d’observations intrigantes a eu lieu dans le ciel du New Jersey. Des habitants ont signalé la présence de drones inhabituels volant la nuit, suscitant une grande curiosité. Lorsque la police locale a été contactée, elle a rencontré des difficultés pour repérer ces engins. L’intervention du FBI a également été nécessaire, mais très peu d’informations ont été communiquées au public. Cette opacité a laissé place à de nombreuses hypothèses fascinantes, allant de la surveillance étrangère à la venue d’extraterrestres, en passant par la détection de matières radioactives ou d’autres explications aux accents plus inquiétants.

Finalement, un porte-parole de la Maison-Blanche sous l’administration Biden a déclaré que ces drones étaient des aéronefs légaux, sans donner plus de détails. En janvier suivant, la nouvelle administration Trump a fourni un peu plus d’informations. Karoline Leavitt, secrétaire de presse de la Maison-Blanche, a précisé que ces drones avaient été “autorisés par la FAA pour des recherches et diverses autres raisons” (source C-SPAN).

Cependant, Karoline Leavitt n’a donné aucune explication précise sur la nature de ces recherches, ni sur ce que recouvraient les “diverses autres raisons” mentionnées, termes volontairement vagues. De plus, les assurances répétées selon lesquelles la sécurité nationale n’était pas mise en péril n’ont pas dissipé les doutes. Pour le grand public, de nombreuses questions restent en suspens : qu’elles étaient ces recherches ? Qui les menait ? Pourquoi des drones ont-ils été utilisés ? Et comment se fait-il que la FAA n’ait pas averti les forces de l’ordre, qu’elles soient fédérales ou locales ? Aujourd’hui encore, ce mystère persiste, collant à ces images fascinantes qui continuent d’alimenter notre imagination.

Que s’est-il réellement passé dans le ciel au-dessus de la Turquie ?

Capture d'écran d'une vidéo d'OVNI en Turquie

À l’ère d’internet, les vidéos d’OVNI semblent proliférer, souvent trafiquées, si bien qu’elles ont perdu de leur crédibilité. Pourtant, une vidéo tournée au début des années 2000 en Turquie reste particulièrement fascinante. Filmée par Yalçin Yalman à proximité d’Istanbul, elle montre un objet non identifié flottant au-dessus de la mer de Marmara, aux premières heures du matin.

Ce qui rend cette séquence d’autant plus intrigante, c’est l’affirmation de Yalman : il aurait même aperçu la forme de deux pilotes extraterrestres à travers une large fenêtre du vaisseau. Fait rare, un expert en analyse vidéo judiciaire, Michael Primeau, a indiqué qu’en dépit de la faible qualité due à la compression, aucune manipulation supplémentaire ne semble avoir altéré les images originales.

De plus, le gouvernement turc considère cette vidéo comme authentique, sans toutefois avancer qu’il s’agisse d’un engin militaire, malgré la puissance de son armée. La prudence prévaut chez certains observateurs qui doutent qu’il soit possible de distinguer des silhouettes humaines à une telle distance et avec une résolution aussi basse.

L’expert en aviation militaire, le lieutenant Tim McMillan, note que cette région accueille fréquemment des exercices militaires, mais la forme silencieuse et lenticulaire de l’engin aperçu ne correspond à aucun appareil connu de l’aviation humaine. Il évoque aussi un phénomène optique appelé fata morgana, une sorte de mirage qui pourrait donner l’illusion d’un objet flottant au-dessus de l’horizon, particulièrement dans une zone très fréquentée comme la mer de Marmara.

Reste que la présence de l’OVNI semble trop éloignée pour être expliquée par ce phénomène atmosphérique classique. Au final, malgré les hypothèses, l’objet photographié par Yalman reste toujours inexpliqué, alimentant la fascination mondiale pour ces vidéos inexpliquées.

Le comportement énigmatique de John Wheeler filmé par les caméras de surveillance reste inexpliqué.

John « Jack » Wheeler, diplômé de Yale, Harvard et West Point, avait gravi les échelons pour devenir assistant spécial du secrétaire de l’Armée de l’air et consultant militaire. Pourtant, en toute fin d’année 2010, les choses prennent un tournant inquiétant.

Le 28 décembre, il voyage seul de New York à leur résidence secondaire dans le Delaware. Juste en face de cette maison en construction — qui avait fait l’objet de nombreuses plaintes de sa part — un incendie d’origine suspecte survient, ciblant directement ce chantier. Le téléphone portable de Wheeler est retrouvé sur les lieux.

Le lendemain, il annule son travail en prétextant avoir été victime d’un vol : son portable ainsi que plusieurs documents professionnels auraient été dérobés. Une séquence CCTV dans une pharmacie locale le montre alors demandant à des passants de le conduire jusqu’à Wilmington, une ville voisine.

Moins d’une heure plus tard, un parking de Wilmington l’enregistre errant, un de ses souliers à la main, visiblement en détresse. Le 30 décembre, une autre caméra le repère au sein du bâtiment Nemours, toujours à Wilmington.

Le 31 décembre, un voisin s’aperçoit qu’une fenêtre est restée ouverte et découvre, en vérifiant, les lieux dans un grand désordre. Ce même jour, on retrouve ses restes dans la décharge publique de Cherry Island, ils avaient été vraisemblablement déposés dans une benne à ordures à Newark, à proximité.

Si le décès est officiellement classé comme un homicide par voie de violence, des objets de valeur, notamment une montre Rolex de Wheeler, demeuraient en sa possession. Sa veuve, Kathy Klyce, a proposé deux hypothèses dans une interview accordée à The Washington Post :

  • Il aurait pu traverser un épisode dissociatif ou paranoïaque.
  • Ou bien, il aurait attiré la colère d’un ennemi mystérieux.

Ces images et ces événements, capturés via des vidéos inexpliquées, alimentent encore le mystère entourant cette affaire, suscitant fascination et interrogations dans le monde entier.

Les lumières de Hessdalen continuent de dérouter les observateurs

Lumières de Hessdalen - vidéo d'Erling Strand

Un phénomène étrange illumine parfois le ciel au-dessus de la vallée de Hessdalen, en Norvège. Depuis au moins le début du 20e siècle, des lumières pulsantes et mystérieuses y ont été aperçues à plusieurs reprises, captivant chercheurs et curieux du monde entier. Ces lumières intriguent à tel point qu’en 1998, un système de mesure automatique, surnommé la « Boîte Bleue », a été installé pour surveiller ce phénomène.

Récemment rénové en 2024, ce dispositif sophistiqué fonctionne avec deux caméras et divers instruments destinés à collecter des données détaillées pour mieux comprendre l’origine de ces orbes lumineuses. Par ailleurs, des témoins ont également réussi à filmer ces apparitions, ajoutant des éléments précieux à l’enquête.

Parmi ces vidéos, celles enregistrées par Erling Strand, un professeur d’informatique désormais retraité qui étudie ce phénomène depuis 1984, sont particulièrement remarquables. Ces images montrent une lumière informe évoluant au-dessus de la vallée, changeant parfois de forme et disparaissant sporadiquement. Selon plusieurs analystes ayant examiné ces séquences, les explications courantes comme des reflets de phares de voiture ou des avions mal identifiés ne peuvent rendre compte du comportement observé.

Certains avancent que la géologie locale pourrait générer un champ électrique responsable de ces lumières, mais la présence d’une rivière traversant la vallée pourrait perturber le circuit ou le champ magnétique nécessaire à leur formation. En définitive, la communauté scientifique s’accorde sur un point : des données supplémentaires sont indispensables avant de pouvoir identifier avec certitude ce phénomène fascinant.

Images reconstituées de la caméra de sécurité montrant Dale Kerstetter et un homme masqué

Le 12 septembre 1987 au soir, Dale Kerstetter commence son service de garde de sécurité chez Corning Glass Works à Bradford, en Pennsylvanie. Cependant, le matin suivant, un collègue trouve les lieux désertés. Les effets personnels de Kerstetter, dont une boîte à déjeuner encore pleine et ses clés, sont abandonnés à l’intérieur, tandis que d’autres affaires sont retrouvées dans son camion. Quant à Kerstetter lui-même, il demeure introuvable à ce jour.

Quatre jours plus tard, une inspection des bandes de vidéosurveillance révèle une scène troublante. On y voit Kerstetter, mais aussi un homme masqué dont l’identité reste inconnue. Une reconstitution diffusée lors de la saison 2 de la série documentaire « Unsolved Mysteries » donne une version accessible de ces images, car les copies originales fournies par la police locale sont d’une qualité si faible qu’elles en deviennent presque illisibles.

Sur les vidéos, Kerstetter est visible en compagnie de cet individu mystérieux, qui s’approche notamment d’un réservoir de platine. Cette information prend tout son poids lorsqu’on apprend qu’environ 250 000 dollars de platine ont disparu de l’usine. Fait-il partie d’un complot lié à ce vol spectaculaire ?

Les proches de Kerstetter apportent un éclairage contradictoire. Sa mère, Evelyn Hanson, assure qu’il « détestait le mensonge » et « ne croyait pas à la tromperie ». Ses enfants parlent avec affection d’un père dévoué, tandis que son supérieur le décrit comme un employé « moyen » mais courageux, ayant sauvé des vies lors d’une situation d’urgence. Pourtant, la réalité financière de l’homme était tendue : une importante baisse de salaire venait d’être prononcée et il était fortement endetté.

Ainsi, à la lumière des vidéos et des témoignages, il reste impossible de déterminer si Dale Kerstetter était un otage impuissant ou un complice dans ce mystère entourant une disparition et un vol de platine.

Les mystérieux Fresno Nightcrawlers

Capture d'écran granuleuse des Fresno nightcrawlers, tirée de la vidéo Storied

Parfois, certaines images nous paraissent d’emblée truquées, et pourtant, leur étrangeté nous pousse à enquêter davantage. C’est précisément le cas avec les Fresno Nightcrawlers, apparus pour la première fois en public en 2007. Ces créatures ont été filmées par une caméra de sécurité installée par un habitant de la ville nommé José. La vidéo montre ce qui ressemble à une paire de pantalons blancs fluides se déplaçant sur l’écran — oui, uniquement les pantalons.

Au-delà d’un segment reliant les images, le Fresno Nightcrawler semble être constitué presque entièrement de jambes, du moins à en juger par la qualité granuleuse de la vidéo. Rapidement, d’autres vidéos ont émergé, montrant ces étranges entités défiler à travers divers paysages.

Contrairement aux cryptides anciens qui bénéficient de traditions et témoignages historiques, les Fresno Nightcrawlers sont un phénomène moderne, sans antécédents. Aucun costume n’a été découvert dans un garage, et la mystérieuse identité de José reste inconnue. Tout porte à croire que ces images inexpliquées relèvent probablement d’un canular.

Mais comment ce canular a-t-il été réalisé ? C’est là que le mystère persiste. Ces formes ne ressemblent pas à des costumes classiques, ni à des marionnettes, ni même à une simple animation. Le Youtubeur Captain Disillusion s’est filmé en train de marcher avec une pastèque, avant d’utiliser un logiciel pour recréer le mouvement étrange du cryptide. Cette astuce, combinée à une qualité d’image volontairement basse, confère à la vidéo son aspect si énigmatique.

Le mystère persistant des lumières de Phoenix

Il existe un phénomène étrange qui n’a pas seulement été observé par une foule nombreuse en pleine métropole, mais qui a également été filmé par de nombreux témoins. Il s’agit des Lumières de Phoenix, une vaste formation lumineuse aperçue au-dessus de la ville de Phoenix, en Arizona, le soir du 13 mars 1997. Les premières apparitions de ces lumières ont eu lieu au nord, au-dessus de Henderson, dans le Nevada, avant que ce spectaculaire cortège lumineux ne dérive vers le sud, traversant Phoenix sous les yeux de milliers de personnes.

Capture vidéo des lumières de Phoenix par la Dr. Lynne Kitei, extraite de 'The UnXplained'

Au-delà du groupe lumineux en forme de V, plusieurs témoins ont rapporté avoir vu cette même nuit des lumières incandescentes et flottantes au-dessus des montagnes Sierra Estrella, proches de la ville. La multitude de personnes ayant assisté au phénomène s’est aussi exprimée en images et en témoignages directs.

Parmi ces témoins se trouvait l’ancien gouverneur de l’Arizona, Fife Symington, qui au départ avait pris l’événement à la légère. Un autre observateur célèbre est l’acteur Kurt Russell, qui pilotait un petit avion ce soir-là. Il a confié à la BBC avoir d’abord ignoré ces lumières étranges aperçues lors de son atterrissage, tout en alertant toutefois le contrôle aérien. Plus tard, il s’est rendu compte qu’il avait peut-être été l’un des premiers à signaler officiellement l’incident.

Plusieurs explications ont été avancées : un exercice militaire non annoncé, des parachutistes munis de fusées éclairantes, ou encore des phénomènes astronomiques facilement confondus, comme la planète Vénus. Pourtant, pour beaucoup, ces théories ne parviennent toujours pas à dissiper totalement le mystère de ces lumières venues du ciel.

Capture d'écran d'une possible créature cryptide en Australie, tirée de 'The Proof is Out There'

Un mystère fascinant hante les régions moins explorées d’Australie, comme en témoigne une vidéo tournée en août 2017 dans le Queensland Nord. David White, guide d’excursions sur la rivière Daintree, cherchait à filmer un crocodile lorsqu’il a aperçu une forme étrange émergeant brièvement d’un bassin de marée boueux avant de disparaître lentement sous l’eau, ne laissant qu’une bulle trahir sa présence.

Certains observateurs ont émis l’hypothèse qu’il pourrait s’agir d’un bunyip, créature légendaire des récits aborigènes. Selon ces traditions, ce grand être poilu habiterait les cours d’eau et s’attaquerait parfois aux humains. Avec le temps, cette figure mythique a évolué en un animal plus paisible, souvent considéré comme un herbivore, mais toujours inscrit dans la culture locale.

La biologiste spécialisée en faune, Dr. Shea Steingass, a indiqué dans l’émission The Proof Is Out There que l’animal semblait trop petit et lisse pour être un crocodile, et encore moins un bunyip hirsute. Elle suppose qu’il pourrait s’agir d’un poisson appelé gobie des boues (mudskipper).

Toutefois, le géologue Dr. Bob Anderson souligne que le bassin est probablement pauvre en nutriments, ce qui rend peu plausible la présence d’un gobie ou d’une créature similaire. Il avance que l’image pourrait être celle d’un tapis d’algues gonflé par des gaz, donnant l’illusion d’un organisme lentement immergé. Néanmoins, la forme étrange du phénomène laisse certains sceptiques face à cette explication purement biologique.

Ombre floue sur une chaise, telle que présentée dans 'The Proof is Out There'

Les récits de rencontres avec des fantômes relèvent souvent des croyances personnelles, mais une vidéo britannique prise en 1991 pourrait apporter un témoignage plus tangible. Adam Mawson, alors adolescent, avait laissé une caméra tourner dans sa maison vide, cherchant à identifier l’origine de phénomènes étranges perturbant sa famille. Face à une chaise en osier, la caméra capture une ombre humanoïde montant et s’éloignant du meuble, suivie quelques instants plus tard par une autre silhouette semblable traversant le cadre.

Mawson a indiqué que ses parents avaient eux aussi vu ces ombres. Faut-il y voir des esprits ou simplement des jeux d’ombres ? Michael Primeau, expert en analyse vidéo, se montrait incertain quant à l’authenticité de cette séquence, évoquant la possibilité de trucages en post-production. Cependant, il reconnaissait que l’hypothèse la plus plausible était qu’un phénomène réel avait été filmé.

Le physicien Matthew Szydagis soulignait qu’une des ombres semblait quitter la pièce pour se projeter contre un mur, à la manière d’une ombre portée par une personne hors champ. Pourtant, cette trajectoire ne correspondait pas bien aux autres mouvements d’ombres, ce qui laissait planer le doute, et Primeau restait sceptique, notant notamment qu’une ombre évoluant dans la direction opposée n’atteignait pas une porte.

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