Arthur voit une lueur d’espoir pour la paix à Gaza

par Olivier
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Arthur voit une lueur d'espoir pour la paix à Gaza
Israël, Palestine, États-Unis

Arthur voit d’un bon œil le plan de paix pour Gaza proposé par le président américain Donald Trump et amendé par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Appelant de ses vœux « que la paix revienne et que les souffrances du peuple palestinien s’arrêtent », et la libération des otages, le célèbre animateur et producteur a qualifié, sur France Inter le 30 septembre, la feuille de route américaine de « lueur d’espoir ».

Alors que le texte est examiné par les dirigeants du Hamas, auxquels Donald Trump a donné « trois ou quatre jours » de réflexion, Arthur veut croire qu’il s’agit peut‑être du « début de la fin » du conflit, dont l’origine remonte aux attaques meurtrières du Hamas du 7 octobre 2023 contre le kibboutz Nir Oz et le festival de musique Nova, à Réïm.

Montée de l’antisémitisme

Dans La Grande Matinale, Arthur est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à écrire J’ai perdu un bédouin dans Paris (Grasset). Longtemps silencieux, estimant que son avis avait peu d’importance, il explique être désormais « protégé » par des gardes du corps — gardes qu’il finance, même si leur désignation relève de la police nationale — et accepter de mettre sa notoriété au service de ce qu’il considère comme une cause juste : la lutte contre l’antisémitisme, le soutien aux otages et le retour de la paix à Gaza.

Le cœur de son livre met en lumière « la solitude des Juifs après le 7‑Octobre ». Se définissant comme un « privilégié », Arthur rappelle les agressions antijuives dans la rue, des étudiants qui « ont peur quand ils vont à la fac », la crainte de donner un nom à consonance juive pour appeler un taxi, ou l’angoisse des femmes sortant d’une boucherie cachère. Rappelé malgré lui à sa judéité, il affirme ne pas avoir l’intention « de baisser le regard ».

Comme pour le plan de paix, Arthur souhaite que l’on passe des mots aux actes dans la lutte contre l’antisémitisme. Il indique également que certains Juifs ont perçu la reconnaissance inconditionnelle d’un État palestinien à l’ONU, sans garantie sur la libération des otages, comme un blanc‑seing donné aux terroristes. Il tient néanmoins à rappeler qu’il a toujours soutenu une solution à deux États.

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