Plébiscité par plus de dix millions de spectateurs avec son film « Un p’tit truc en plus », Artus souhaite apporter un changement significatif dans la vie des personnes en situation de handicap. Lors d’un discours au Sénat, il a exprimé son rêve de créer des centres de vacances inclusifs, semblables à ceux présentés dans son film, où la diversité est mise en avant.
Artus a décrit ses ambitions : « Le but, c’est que les centres de vacances « Un p’tit truc en plus » existent. » Il met l’accent sur l’importance de mélanger jeunes valides et jeunes en situation de handicap pour une intégration harmonieuse. « Plus on sera mélangé, plus ça deviendra banal », a-t-il déclaré, soulignant sa volonté de normaliser la présence du handicap dans la vie quotidienne.
Concernant les infrastructures, il a précisé qu’il recherchait des lieux accessibles et esthétiques, avec une ambiance rappelant celle d’un hôtel de luxe : « Je veux qu’on arrête de faire rimer le médicalisé avec le glauque », a-t-il insisté. Ce souhait reflète une vision moderne et positive des vacances pour tous, indépendamment de leur situation.
Artus, avec humour, a également interpellé la ministre déléguée chargée des Personnes en situation de handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq. Il a ironisé sur le fait que son poste n’a même pas été prévu initialement dans le gouvernement, soulignant que la banalisation du handicap passe aussi par la reconnaissance adéquate de ces postes de responsabilité.
Son film « Un p’tit truc en plus » a pour ligne directrice de faire rire avec les personnes handicapées, et non à leurs dépens. Cela représente un changement essentiel dans la manière dont la société perçoit le handicap, en favorisant une approche inclusive et respectueuse.