Une augmentation notable des nuits tropicales
Entre le 19 juin et le 4 juillet, lors de la cinquantième vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947, la ville de Nice a subi seize nuits tropicales. À titre de comparaison, l’été précédent avait vu la ville de Sète connaître un total impressionnant de 74 nuits tropicales. Combinées aux températures diurnes élevées, ces nuits étouffantes (le 29 juin, le mercure n’est pas descendu en dessous de 29,3°C à Perpignan) constituent un véritable enjeu de santé publique.
L’Office national de météorologie et de climatologie suisse souligne que ce phénomène représente une contrainte sanitaire importante, surtout pour les personnes vulnérables telles que les personnes âgées, les malades, les femmes enceintes et les jeunes enfants. Le sommeil, essentiel à leur bien-être, est particulièrement perturbé par la chaleur nocturne prolongée.
Impacts et défis sanitaires liés aux nuits tropicales
Les nuits tropicales exacerbent la sensation de chaleur, empêchant le corps de se rafraîchir efficacement durant la nuit. Cela peut conduire à un stress thermique accru, augmentant les risques de déshydratation, de troubles cardiovasculaires et de fatigue généralisée, notamment chez les populations à risque. La persistance de ces conditions météo amplifie ainsi la vulnérabilité généralisée durant les épisodes de canicule.
Au-delà des températures diurnes, la multiplication des nuits tropicales alerte quant à l’évolution du climat et aux défis qu’elle représente pour la santé publique en France. La gestion de ces événements impose une vigilance accrue et des mesures adaptées pour protéger les groupes sensibles.