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Une découverte ancienne
Le syndrome de Gilles de la Tourette, identifié au XIXe siècle, doit son nom à Georges Albert Édouard Brutus Gilles de La Tourette, un neurologue né en 1857. Il n’a cependant pas été le premier à décrire ce trouble. C’est en 1825 que le médecin Jean Itard a d’abord énuméré les symptôme liés à cette affection. Cinquante ans plus tard, le neurologue Jean-Martin Charcot charge Gilles de La Tourette d’étudier des patients présentant des comportements similaires à ceux décrits par Itard. Lorsque Gilles de La Tourette publie ses observations en 1885, son professeur, impressionné, décide de nommer le syndrome en son honneur.
Des symptômes très visibles
Les personnes atteintes du syndrome de Gilles de la Tourette souffrent généralement de tics qui peuvent être plus ou moins handicaps. Parmi ces tics, on trouve des raclements de gorge, des clignements d’yeux, des reniflements et des grimaces. Dans la culture populaire, le syndrome est souvent associé à la coprolalie, un tic verbal qui se manifeste par des injures et des obscénités proférées involontairement. Bien que ce comportement soit fréquemment mis en scène dans des séries telles que South Park ou Les Simpsons, la coprolalie ne concerne qu’une minorité des personnes atteintes de ce syndrome.
Que faire ?
À l’heure actuelle, le syndrome de Gilles de la Tourette ne dispose pas de remède. Toutefois, plusieurs traitements visent à atténuer les symptômes. Parmi eux, des approches telles que les thérapies cognitivo-comportementales peuvent être envisagées. Dans les cas les plus sévères, l’utilisation de neuroleptiques ou d’anxiolytiques est également proposée pour aider à gérer les manifestations du syndrome.