Daphné Bürki fera sa rentrée à la radio cette saison aux commandes de l’interview quotidienne Nouvelles Têtes sur France Inter à 9h50. Ce sera aussi la rentrée pour Hedda, 17 ans, et Suzanne, 12 ans, ses deux filles. De nouvelles aventures à partager au sein du foyer, vécu par l’animatrice comme une colocation qu’elle évoquait avec humour dans La Tribune Dimanche le 23 août : « J’adore ce rôle. Avec mes filles, on forme une coloc de trois gonzesses », confiait-elle.
Il y a d’ailleurs de fortes chances que les deux sœurs aient été consultées avant son retour à la radio. « J’associe toujours mes filles à mes choix professionnels. Chaque fois que j’ai un nouveau projet, je les fais voter pour savoir si je dois le faire », assure l’animatrice de 45 ans. Les filles « adorent » par exemple Drag Race, surtout « Nicky Doll et la joie qui se dégage du programme ».
L’impossible deuil
La famille est aussi un pilier pour traverser les épreuves. De ce côté, Daphné Bürki n’a pas été épargnée : David Hache, son compagnon, est décédé brutalement à 42 ans en avril 2024, soit trois mois avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris pour laquelle elle était la directrice des costumes. Pris dans le tourbillon des préparatifs, l’animatrice tient bon, « pour elle, mais aussi pour lui », qui « était encore plus motivé » pour ces JO.
« Il rêvait tout en grand. Il était persuadé que les cérémonies allaient être extraordinaires. Lui, mes amis ainsi que des choses invisibles m’ont fait tenir », confie-t-elle.
Mais quand l’euphorie retombe, restent les longues étapes du deuil. « On m’avait prédit un contrecoup et je l’ai eu il y a deux mois, avec une fatigue que je ne connaissais pas et que j’ai acceptée », explique-t-elle. « Un an après, je ne suis plus la même et je vais désormais devoir me retrouver. C’est un très long travail qui commence, comme pour tous ceux qui connaissent cet endroit si sombre. »
Daphné Bürki évoque aussi la douleur de la séparation : « on ne fait pas son deuil, c’est une belle connerie. On m’a séparée d’un des amours de ma vie. Mais j’en ai deux autres, qui s’appellent Suzanne et Hedda, mes deux filles. Pour elles, je n’ai pas le droit de flancher. »
