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Jeremstar est en garde à vue après avoir été interpellé vendredi soir à Nîmes, après être entré au milieu des arènes pendant une corrida en brandissant un tissu portant l’inscription « F*CK la CORRIDA », a indiqué la police.
Déclaration et mobilisation
Sur son compte Instagram, Jeremstar a justifié son acte : « Je déteste la corrida. Ce n’est pas de l’art mais de la torture animale. Cette tradition ignoble doit être abolie. Je ne comprends pas comment ce spectacle honteux est encore possible en 2025 », accompagnant son message de la vidéo de l’action, menée en soutien et en coordination avec Peta France.
Action organisée avec Peta France
Anissa Putois, responsable communication et campagnes chez Peta France, a confirmé que « nous avions planifié cette action depuis plusieurs mois avec lui ». Deux autres activistes ayant participé à l’intervention sont également en garde à vue. Les trois militants avaient parcouru le callejón, le couloir circulaire qui entoure les arènes, vêtus d’un tee-shirt frappé du mot « corrida » barré de rouge. Ils ont été expulsés des arènes par des agents de sécurité.
Interpellation et réaction de l’association
La vidéo de l’action montre Jeremstar traîné au sol jusqu’à la sortie des arènes. Selon Peta France, une équipe de l’association attendait au commissariat la sortie de Jeremstar et des deux activistes. « Nous nous opposons à cette garde à vue. Nous ne savons pas s’ils ont eu accès à un avocat », a déclaré Anissa Putois. Dans un communiqué, l’association a estimé que « punir ceux qui s’opposent à la violence tout en autorisant, voire en célébrant, la torture d’autres animaux est un manquement honteux à la justice ».
Situation judiciaire de Jeremstar
Sur le plan judiciaire, Jeremstar, de son vrai nom Jérémy Gisclon, doit être jugé jeudi en appel à Paris dans un autre dossier. Il avait été relaxé en première instance en 2023, mais un ancien collaborateur l’accuse de travail dissimulé pour des dizaines de vidéos tournées entre 2012 et 2017.
